Il est l’homme aux trente et quelques maisons, aux dix-neuf étoiles, aux tables sur tous les continents. Un Spoon à Maurice, un Beige à Tokyo, un Mix à Las Vegas, Adour à New York, le Dorchester à Londres, sans omettre ses demeures françaises (Abbaye de la Celle, Bastide de Moustiers), plus l’Andana en Toscane et […]...
Bien sûr, cette auberge, vous la connaissez : elle est n°1 en Alsace, emblématique de la gourmandise de la région, n°1 en France et au monde pour sa manière de recevoir, de concevoir l’accueil en famille, de jouer la perfection à tous les niveaux. Il y a le grand jardin que prolonge l’hôtel des Berges, avec […]...
L’Arnsbourg? Je vous en ai parlé longuement en août dernier. Puis vous en ai reparlé quand il fallait, en évoquant mes « Plus belles tables de France » ou encore les « 50 best du monde » de San Pellegrino (où elle ne figure pas), sans omettre son élève/conseiller Moshik Roth d’Overveen. Cette maison hors norme, je parle de […]...
650 convives, 60 chefs de grand renom, et leurs assistants, 72 maîtres d’hôtel, 22 sommeliers, 5300 verres, plus de 200 magnums de champagne, 310 bouteilles de vin et 8000 fleurs: c’est le bilan de la grande soirée des chefs organisée conjointement, mercredi soir par les grands chefs des Relais & Châteaux, conjointement avec les grandes […]...
Me voilà chez Chabran à Pont de l’Isère, sur le 45e Parallèle. Le beau Michel n’est pas là. Il m’a déjà fait le coup trois fois. Mais cette fois-ci, il a une belle excuse, il est au rallye de Monte-Carlo. Ce fou de voitures, de golf, de tennis, n’a pas oublié de tout mettre en […]...
Je vous le disais il y a un peu moins de cinq mois (le 17 septembre 2010 exactement): tout a changé au Plaza-Athénée, sous la bannière d’Alain Ducasse. Tout en apparence, rien au final. La mise en table plus sobre, le service plus simple et le décorum plus zen, les amuse gueule en papier de […]...
Avouons notre faiblesse pour ce gai luron de Cagnotte (Landes), qui défend son terroir avec passion, l’illustre depuis près de quarante ans, présent à Paris au Trou Gascon dans le 12e et dans ce Carré des Feuillants de la rue de Castiglione où je l’ai retrouvé ce midi en compagnie d’un couple d’amis éblouis. Il […]...
Il y a tellement de Georges Blanc, entre Vonnas, St Laurent sur Saône, Lyon, Bourg-en-Bresse et bientôt Jassans, qu’on ne sait pas toujours lequel est le bon. Ni où le dénicher. Faites moi confiance. Ce jeune homme de presque 68 ans qui en fait aisément dix de moins (il n’a jamais bu de café, jamais […]...
C’est une bonne nouvelle pour toute la Bourgogne et pour la France qui mange et aime manger: la maison Lameloise continue. Sur la belle place d’Armes discrète de cette cité de Saône et Loire sur la route de Beaune à Chalons, on poursuit le mouvement des choses. Il y avait jadis l’Hôtel du Commerce. lancé […]...
C’est la dernière saison d’hiver dans la grande salle boisée en rotonde du Bristol. L’an prochain, la demeure sera totalement déplacée face au jardin, dans ce qui est, présentement, la table d’été. Donc, si vous aimez cette vaste pièce noble, très « Mitteleuropa » avec ses boiseries chaleureuses et élégantes, allez y, c’est maintenant qu’il faut la […]...
Un repas chez Pierre Gagnaire, c’est toujours un moment de folie douce. Il y a le festival des amuse-gueule, le rite des entrées à rallonge, les mets de saison en variante amusante et changeante, les desserts en deux actes, après les pré desserts, comme un instant de fête. Mais une fête studieuse, rassénérante, construite, savante. […]...
C’est le plus fameux palace du monde. Son nom seul est source de légende. Son bar a été “ libéré ” à la Libération par Hemingway. Le Ritz-Club abrite, en sous-sol, les folles soirées parisiennes. Sa piscine, pareillement cachée, est un joyau. Mais la cuisine ici n’a jamais été une laissée pour compte. Voilà qu’elle revient en […]...
C’est une table magique au coeur de l’Italie heureuse. La meilleure du monde? Je l’ai dit, je l’ai écrit jadis. Voilà que j’y reviens, y retrouvant le sens du geste sûr et l’instinct du goût juste dans un lieu sans emphase. Rien ou presque n’a changé, sinon le monde qui bouge, la marche de la […]...
Depuis 1870, cinq générations de Brovelli régalent les voyageurs du lac Majeur. C’était jadis une maison simple, une salle douce et le repos sous les ombrages d’arbres centenaires. C’est devenu une halte de grand charme, un Relais & Châteaux, après le rachat d’une demeure annexe : un palazzo sobre, sa terrasse sous la tonnelle et le […]...
C’est une demeure baroque, le dernier des trois étoiles en Italie, au large d’une zone industrielle, mais dans son domaine au vert, assez féérique, affilié aux Relais & Châteaux, séducteur et insolite, avec ses chambres spacieuses, partiellement boisées et moquettées, avec leur recoins salons, leurs salles de bain en marbre marron, qu’on imaginerait davantage en […]...
Il était le jeune loup de la cuisine lyonnaise, MOF 2004, Versaillais de naissance, mais d’origine angevine. Il est le devenu le héraut des grandes valeurs lyonnaises. Son défi ? Refaire de la Mère Brazier une grande table d’aujourd’hui. Mathieu Viannay, qui possède a une lettre près le nom du curé d’Ars, témoigne à l’évidence d’un […]...
Dans le cadre d’un dossier spécial Lyon pour le Point de cette semaine (« à qui appartient Lyon? »), Jean-Loup Reverier, mon vieux camarade et rédac chef des pages régionales du magazine, m’a demandé un article sur le possible ou plutôt l’impossible successeur de l’empereur des gueules… Le voici, avec des photos du précieux Maurice Rougemont. Il […]...
Des jumeaux planétaires? Ils sont natifs d’Agde, ont essaimé partout dans l’Hérault, sont chez eux à la Compagnie des Comptoirs de Montpellier et de Béziers, à l’Insensé au Musée Fabre, au château du Port à Marseillan, au Carré Blanc de Villeneuve sur Maguelonne, à l’AmeriKclub de Sète, mais aussi à Paris (la Maison Blanche), Shanghaï […]...
Tout ce que dit Christian Millau nous passionne. Celui qui fut mon « demi père » en gastronomie (l’autre fut Henry Viard) fêtait ce midi, de fort brillante façon, la sortie de son « petit roman du vin » au 18 de la rue Troyon. Jean-Pierre Gené dont je vous parlais, hier soir, était à mes côtés, François Cérésa […]...
Ils sont les ducs de la fourchette, les Gilbert et George de la restauration alsacienne, les Dolce & Gabana de la haute cuisine, les Viktor et Rolf du raffinement culinaire, les Pierre et Gilles, mais sans kitsch, de l’art d’accueillir. Bref, un couple créateur et créatif, dynamique et sans oeillère qui donne à la gourmandise […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.