Didier Casaguana? Un étoilé périgourdin fort discret. Toulousain formé jadis à l’Hôtel de France aux Rousses, chez les Petit, puis chez Francis Darroze à Villeneuve-de-Marsan, rallié au Périgord et au château des Vigiers depuis vingt ans, il sait jouer sa partition moderne et singulière, dans un cadre à sa mesure. La mise de table est […]...
A force de changer de maison, d’adresse et de style, elle va finir par nous donner le tournis. Mais comme on l’aime, on la suit. Ex-chef – classique – de Allard rue de l’Eperon, passée à l’Epicure au Bristol sous l’aile d’Eric Fréchon, puis, plus récemment, aux canailles Pères Siffleurs dans le 15e, Fanny Herpin, […]...
Il nous avait fait le coup l’an passé à la même époque, sauf qu’en temps de covid, on sépare les tables pour maintenir les distances et imposer les barrières sociales, et l’on n’oublie pas le masque pour saluer les dîneurs. Guy Savoy accueillait à nouveau le champagne Franck Bonville, qui, sur 15 hectares de la […]...
C’était Cobea. C’est devenu Mosuke, hommage au seul et unique samouraï noir de l’histoire – « Mo pour Mo(ry) et Suke en hommage à (Ya)suke, premier et seul Samouraï africain du Japon ». Mory Sacko, 28 ans, deux mètres de haut, mince comme un nouille soba, une énergie formidable et un sourire à couper au couteau […]...
On aimait Jocelyn Herland au Meurice. On l’aime toujours au Taillevent, merveilleuse maison classique, sise dans l’ancien palais du duc de Morny, rajeuni, qui, sous la houlette des frères Gardinier, tient le choc des changements de chef et de personnel de salle. On y a connu, successivement, Claude Deligne, aux fourneaux, puis Philippe Legendre, avant […]...
On le suit depuis des années: il fut l’enfant terrible de la jeune cuisine parisienne et tendance au Crom’Exquis dans le 8e et le candidat turbulent et grande gueule de Top Chef. Il a quitté Paris pour le Val d’Oise … Voilà Pierre Meneau à Presles, en forêt de l’Isle Adam, à l’enseigne du Domaine […]...
Il ne travaille plus au service des autres, signe ses propres cartes, lui qui suivit la trajectoire de Jean-François Piège au Crillon, œuvra pour Alain Ducasse chez Rech, après le Plaza Athénée, au Louis XV, au Meurice, époque Christophe Saintagne, qu’il suivit d’ailleurs chez Papillon, trace son propre chemin. Anthony Denon, guadeloupéen d’origine, dont le […]...
Vive Toulousaine, passée chez Quentin Bourdy à Villefranche-de-Rouergue et chez Syvain Joffre – En Pleine Nature, à Quint-Fonsegrives -, Laura Pelou anime avec cœur, depuis un an, cette table discrète et claire du cœur de Villeneuve, sise non loin de la Maison de la Photo. Le menu du jour est bon conseiller, la carte se […]...
Il est le grand chef du Havre, le dernier deux étoiles de Normandie, celui qui donne envie d’accomplir, juste pour lui seul, les 2h20 qui séparent, en train, Paris de la ville d’Auguste Perret et d’Edouard Philippe, de Raoul Dufy et d’Othon Friesz. Le volcan de Niemeyer, la haute église Saint-Joseph, le port et les […]...
Cette maison fameuse, qui figure, avec sa façade accorte, sa double salle bonhomme, ses casiers où les vignerons médocains possèdent leurs propres flacons, entreposés à leur usage et celui de leurs invités, figure une sorte de QG pas si secret que ça des gens d’ici. On la connut, bien sûr, à l’époque du légendaire Jean-Paul […]...
Sofiane Bouhabib, natif de Savoie, mais qui a beaucoup voyagé, a ouvert avec succès cette table charmeuse et gourmande au cœur du vieux Bordeaux. Aux commandes des fourneaux, le jeune Jean-Philippe Vecco, qui n’a pratiqué que de grandes maisons – chez Alain Ducasse au Dorchester, mais aussi Pierre Gagnaire à Bordeaux et au Sketch ainsi […]...
C’est toujours l’une des tables les plus charmeuses d’Alsace, avec son cadre d’ancienne ferme rapportée de Molsheim, pièce par pièce, dans le parc de l’Orangerie, son service d’exception, sa carte des vins grandiose, sa cuisine au « top » de son sujet, qui joue les plats de la région et ceux du goût du jour, orientés plein […]...
Ce surdoué des Vosges du Nord, on vous en a parlé il y a deux ans pile. Il se nomme Guillaume Kassel, est revenu il y a cinq ans dans la maison familiale, après ses classes chez les grands, a fait des stages chez les Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid, au Plaza-Athénée et au Pré Catelan à […]...
Plus jeune, plus beau, dans le vent de la Provence, toujours dans l’air du temps : c’est le Baumanière nouveau, estampillé trois étoiles depuis le début de l’année et qui a retrouvé ainsi, trente ans après, la récompense qu’elle possédait du temps de Raymond Thuillier. La greffe Glenn Viel a pris. Jean-André Charial, petit-fils du […]...
Il dure. Depuis plus trente ans, il est le bon génie méconnu de sa ville, modeste, artisan, remettant sans cesse son métier sur l’ouvrage. Strasbourgeois d’origine, passé il y a belle lurette au Québec, ayant bâti sa carte et son style à la force du poignet, il se réinvente chaque jour, ou presque dans sa […]...
C’est une auberge de toujours, ouverte à tous les vents de la mode, qui pourrait se replier sur ses fondamentaux, mais continue de se mettre au goût du jour, sans perdre sa belle nature. Il y avait jadis le duo Paul et Jean-Pierre, cuisine et salle coordonnées avec science et habileté. Il y a désormais […]...
Merveilleuse Stéphanie Le Quellec ! Elle a su contourner le « confinement », puis le « post-confinement » en livrant ses plats avec talent et allant, puis en tenant terrasse prolongeant son « bistrot » du rez de chaussée. Sa table gastronomique, sise au sous-sol, et deux fois étoilée chez nos amis du Michelin devrait rouvrir en septembre. Pour l’heure, c’est […]...
On avait plaidé pour les 3 étoiles de Christopher Coutanceau. On les avait prédites il y a trois sans déjà. On a été exaucé en début d’année. Et voilà qu’on y retourne, constatant sans mal qu’elles lui vont comme un gant. Christopher « cuisinier pêcheur » – telle est l’enseigne -, un décor embelli, épuré, avec des […]...
On a connu ici Patrick Jeffroy, qui remit à la mode ce bel hôtel balnéaire années 1930, le revit en auberge de charme et en table panoramique avec vue sur toute la baie de Morlaix. C’est désormais Nicolas Carro qui s’y colle, redonnant son prestige gourmand au lieu. Aidé financièrement par Franck Jaclin, l’homme du […]...
Merveilleux Alan Geaam ! Il rouvre sa maison étoilée et chamboule tout, en restant fidèle à ses racines. Sa table confidentielle, confortable, relaxe, si gourmande, de la rue Lauriston (à ne pas confondre avec le libanais Quasti et la franco-française Taverne Nicolas Flamel dans le Marais, toutes deux dans le Marais), use d’un style franco-libanais, […]...