L’Oustau ? La grande table de Baumanière, avec son service attentionné, ses nobles salles voûtées, sa cave très provençale, mais pas seulement, ses plats de fondation, mais qui se renouvellent avec brio. Glenn Viel, présent là depuis 2015, a donné un coup de fouet à l’esprit du lieu. Il goûte, choisit, jouant une sorte de […]...
On vous l’a annoncé tôt, très tôt. Les lecteurs de nos « Chuchotis » savent, depuis le 3 septembre, que Nicolas Le Tirrand est le nouveau chef de Lasserre. Ce jeune homme sage et discret, qui n’a eu que quelques dizaines de mètres à accomplir pour changer de maison (il était le chef exécutif de Yannick Alléno […]...
Il ouvre davantage au déjeuner, ne se contente pas de draguer le monde le beau monde avec sa brasserie chic au rez de chaussée. Sylvestre Wahid est bien chez lui, dans l’ancien cadre créé au premier étage de Thoumieux jadis pour Jean-François Piège par Indira Madhavi, la vaisselle de table embellie, la table de fromages […]...
On le suit depuis ses premiers pas en Champagne ici même, il y a sept ans. Venu alors de chez Yannick Alléno, Ritz, Lasserre, Pré Catelan, Drouant, passé en pâtisserie chez Gauthier dans la Sarthe, Bocuse de bronze 2009, MOF 2011, titulaire de deux étoiles (d’un coup, après son arrivée à Reims), ce Manceau de […]...
Simple, mais très bon : c’est la manière d’Arnaud Lallement à Tinqueux. « Champenois à 100 % et breton 50%« , comme il le dit lui-même en riant, le fils de Jean-Pierre et Colette Lallement, l’un pur rémois, l’autre bretonne ralliée au parages de Reims, fut l’élève de ses parents, à l’Assiette Champenoise de Chalons-sur-Vesle, avant de […]...
On vous en a parlé au tout début. On y est revenu alors que la maison ouvre désormais le midi, deux jours par semaine, les jeudi et vendredi, proposant, dans ce qui est l’écrin gourmand du Crillon un menu échantillon du talent voyageur de Christopher Hache. Les vins et liquides de Xavier Thuizat sont là […]...
Nouvelle donne, coup de jeune, coup double, duo dans le vent : tout arrive chez Taillevent avec la venue conjointe d’Antoine Pétrus qui fut notre malicieux sommelier de l’année au Clarence et qu’on connut chez Lasserre, remplaçant Jean-Marie Ancher parti en retraite, et celle de David Bizet venu de l’Orangerie, où il fut notre révélation […]...
Voilà un bonheur qui dure. Les années passent, à l’Auberge de l’Ill, les têtes changent au service, la maison évolue, le décor se renouvelle sans jouer autre chose que le grand chic et la vertueuse sobriété, offrant au jardin, au pleur des saules, comme au cours de la rivière la primauté du décor. Marc Haeberlin […]...
Il est, depuis quelques années déjà, le trois étoiles étranger le plus proche de Paris : 1h50 pour atteindre Sarrebruck depuis la gare de l’Est. Un repas au jardin, dans sa demeure particulière, chic, blanche, sur le mode 1900, qui abrita jadis le siège des Houillières de la Sarre, est un pur bonheur. L’intérieur a été […]...
Olivier Nasti ? On le suit depuis l’origine si l’on peut dire: sa reprise jadis du Caveau d’Eguisheim, où ce jeune ancien de Roellinger et d’Haeberlin, natif de Belfort, rallié à l’Alsace, piétinait inexplicablement au pied de l’étoile. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, la gloire est arrivée, avec le titre envié de MOF […]...
Ducasse au Plaza : une machine parfaitement huilée, avec la cuisine très nature – comme une philosophie, comme un combat – signée AD et réalisée avec brio par Romain Maeder, le service plus que parfait mené par Denis Courtiade et son staff si charmeur, le cadre de capsule spatiale imaginée par le duo Jouin-Manku, avec […]...
Rien n’a changé. La maison Bras affiche complet, se moque des étoiles, vit à l’écart des guides, règne sur l’Aubrac, avance ses pions en quête du bonheur. Michel est là en visiteur. Sébastien semble apaisé, gérant une équipe détendue qui propose la plus jolie des leçons de choses sur les hauts de l’Aveyron, à 1200 […]...
Les prestiges – à prix mesurés – du Relais de la Poste des frères Coussau, on les a déjà évoqués avec force louanges. La maison change sans bouleverser sa manière. Aux commandes des fourneaux, Jean a toujours bon pied bon oeil, relayé désormais par sa nièce Clémentine, fille de Jacques l’homme de salle, formée dans de […]...
Il change, le personnel de salle qui rajeunit encore, la cuisine qui se modernise, carrossée par DS automobiles et qui évoque celle des Troigsros ancienne manière à Roanne, les menus qui s’enhardissent, la carte qui joue la révolution permanente: jamais le temps de s’embêter chez Yannick Alléno, qui bouillonne de projets (on le verra bientôt […]...
Voilà l’une des grandes tables du monde, qui donne, non comme le dit le guide de la dite association, « sur le Brandebourg« , mais bien sur la porte du même nom. La table n’ouvre que le soir, se situe au premier étage de l’admirable palace de la ville ressuscité depuis quelque vingt ans. Le lieu a […]...
Jean-Louis Nomicos, ce technicien sage et modeste, ce grand de l’ombre, ce vrai discret, vous le connaissez par coeur. Le voilà qui se rénove, raccourcit son enseigne, se vêt d’un décor tout neuf, plus épuré, qui tend vers une certaine zénitude. Sol de bois de chêne, tables en corian ivoire, bordures en noyer, fauteuils en […]...
Papy Rochedy fait de la résistance. A 81 ans, le doyen des grands chefs savoyards, ardéchois rallié à Courchevel depuis plus d’un demi-siècle, est toujours au turbin. Relevé, bien sûr, par son chef MOF, de trente ans son cadet, Stéphane Buron. Entre l’Ardéchois fidèle aux montagnes et le Nancéen, formé notamment dans les Vosges, au […]...
On les connus en leurs temps solitaires, mais solidaires, avant que les étoiles ne viennent perturber, quoi qu’à peine, la vie du hameau de Saint-Marcel. On les a suivi pas à pas, on les a accompagnés sur le chemin de gloire. Et voilà qu’on les retrouve identiques à eux-mêmes, dans une demeure embellie, agrandie, pourtant identique […]...
Voilà un grand chef que vous connaissez par coeur, qui a su rester modeste, collant, à merveille, depuis quinze ans, à son terroir d’adoption. Les menus d’Emmanuel dit « Manu » Renaut ressemblent à des promenades buissonnières, des randonnées en montagne. Les amuse-gueule à picorer sont comme des introductions poétiques à un univers ouaté, nourri du pays savoyard […]...
Franck Reynaud, star de Crans : vous connaissez pas coeur ! Ce cuisinier fortiche, provençal d’origine, valaisan depuis un quart de siècle, gère un petit empire entre ville et montagne. Cabane des Violettes, Bistrot des Ours, Broche des Ours: c’est lui. La vraie nature de ce cuisinier artiste vous la découvrirez à l’Hostellerie du Pas de […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.