Bâle, sa foire dédiée à l’art contemporain, ses musées, sa gourmandise proverbiale et le Rhin en ligne de mire, qui coupe la ville en deux possède une vedette, pile au bord du fleuve roi, le Grand Hôtel des Trois Rois, entièrement rénové en 2006. Ce palace riche d’histoire (sa présence et son nom sont mentionnés […]...
N’attendez pas de cuisine de poisson dans cette « salle du pêcheur ». Vous êtes davantage dans la taverne où le pêcheur se repose, boit une bière, mange un morceau, avant de repartir pour d’autres aventures. Karim Frick qui veille sur la demeure avec componction accueille avec volubilité, envoie les clients en terrasse quand le temps est […]...
Cette discrète taverne sur le thème de l’autruche trône comme une perle face à la gare de tram de la passante Barfüsserplatz. On vient pour la terrasse avenante, l’ambiance de stube débonnaire, le côté boisé et sans apprêt, l’accueil sympathique, mais aussi les spécialités italo/suisso/greco/françaises édictées avec gentillesse par un personnel aux aguets. Carpaccio de […]...
C’est le bar de Bâle, son épicentre, son coeur, le lieu où l’on peut prendre son pouls. Un lieu chic et beau, simple et vrai, en plair, à deux pas de la fontaine de Tinguely et face au musée d’art contemporain (Kunsthalle) qui lui donne son nom. On peut venir à toute heure, boire un […]...
Ce fut un couvent avec son cloître dès le XIe siècle, doublé d’une église avec sa halle, à l’époque gothique, le tout situé avec sa cour sur les hauts remparts de la ville, puis une prison, jusqu’en 1995. Qui fut transformé en hôtel, avec ses chambres dans les anciennes cellules, sa brasserie parisienne avec ses […]...
Cette « cour du diable » est un lieu à part, dans le quartier montueux du Heuberg. A la fois hôtel, théâtre, café, table atelier, restaurant de classe, jouant l’auberge contemporaine aux racines anciennes comme la maison de la culture pour tous, quoique sur un mode élitaire, cette demeure insolite réunit cinq maisons anciennes redécorées de façon […]...
On a connu les Schürmann dans le faubourg de Riehen, où ils tinrent jadis la belle table sobre et étoilée, face ou presque à la fondation Beyeler. Depuis neuf ans, ils jouent les sentinelles gourmandes du quartier un tantinet excentré de Gundeldingen, dans une ancienne fabrique de rubans transformée en comptoir moderne et gourmand, avec […]...
Un cabanon de plage gourmand, découvert par notre correspondant de la côte d’Azur, Alain Angenost. Frédéric Vacherier est un homme de goût, de cœur et d’esprit. Après son diplôme d’œnologue/vinificateur en poche, de belles rencontres lui ont donné le goût d’avance. Les frères Pourcel à Montpellier, Christian Constant au Crillon, puis la vallée du Rhône, […]...
Il est le Tintin de la winstub colmarienne, reçoit avec charme, sourire et prestance au coeur de la Petite Venise, a repris avec allant ce qui fut l’emblématique winstub du regretté Gilbert Brenner, apôtre du genre, dont il a fait un lieu ouvert, à la fois café en terrasse, table d’hôte (« stammtisch ») pour les habitués […]...
Florence di Foggia, dont le mari, le blondinet Agostino possède et anime la Wistub Brenner sise à deux pas, à une portée de pont de la petite Venise, a repris l’ancien Roesselmann, situé sur une place de charme du vieux Colmar, et l’a rebaptisé, lui donnant une identité neuve. On vient là, en salle, en […]...
Elle fut la seule femme étoilée d’Alsace. Native de Westphalie, formée chez Gaertner à Ammerschwihr et chez Haeberlin à Illhaeusern, passé au Valet de Coeur à Thanville, Michaela Peters fut la chef fringante du Rendez Vous de Chasse de Colmar, avant de s’installer, avec son mari, le bourguignon Laurent Pellegrini, un pavillon 1900, sise au […]...
Georges Schmitt n’est, bien sûr, pas un inconnu pour nos lecteurs. Il règne depuis trente ans sur son beau domaine de la rue de Saverne dans le bourg fortifié et historique de Phalsbourg aux marges de l’Alsace. Ce vieux sage qui pourrait sortir d’un livre d’Erckmann-Chatrian, les deux écrivains rois de sa ville, se porte […]...
Notre correspondant de la côte d’Azur, Alain Angenost, a eu le coup de coeur pour la belle table varoise d’Yves Merville. Yves Merville? On le suit depuis des lustres. Tout a commencé pour ce « Chti » gagné par l’amour du soleil par Lucas Carton – il y rencontre Isabelle, sa future épouse. Il intègre, ensuite, au […]...
Imsthal? C’est la maison du petit bonheur en forêt, on n’en parle pas souvent, on a tort. Le lieu plaît aisément à tous. Il y a la situation idyllique autour de son étang, face aux grand arbres, la vaste terrasse, l’accueil amical, le service complice, le sourire d’Hans Michaely, aubergiste et maire retraité, qui a […]...
Jürgen Sigwart, qui élève des truites en montagne, dans les 14 bassins d’eau de source de son domaine centenaire, joue la carte de la patience. Ses truites sont proposées du bio avec des poissons fumés de qualité dans la taverne tenue par sa famille, qui a vue sur la vallée. Truite poêlée nature, au bleu, […]...
Cette maison dans les bois est la botte secrète de l’hôtel Bareiss. Le lieu, à plus de 700 mètres d’altitude, offre un accueil en or, un service souriant, une cuisine rustique bien tenue, des produits de qualité (en hausse au regard de notre dernière expérience ici même il y a deux ans). On vient là […]...
Ce natif d’Obershausbergen est devenu citoyen du Pays de Bade depuis un quart de siècle. Formé jadis au Bristol à Strasbourg, passé en Suisse, rallié au bourg d’Achern, en lisière de Forêt Noire, dans la discrétion et titulaire du bib gourmand témoignant du bon rapport qualité-prix depuis douze ans, Jean-Georges Friedmann joue l’aubergiste affable de […]...
Dans l’antre du Moulin Rouge, un bar à bulles raconté avec verve par notre avocat gourmet, si joliment bavard, Didier Chambeau. Entré par « la Machine » du Moulin Rouge, haut lieu de la nuit jusqu’à potron-minet, on passe à l’étage par un escalier pour découvrir ce nouvel espace gastronomique avec une terrasse discrète qui risque de […]...
La terrasse face à l’abbatiale, les nids de cigogne, les bâtiments médiévaux, la magie du grès rose: il y a l’environnement, le décor, comme un cadre de théâtre façon carte postale. Mais le Herrenstein c’est autre chose: un hôtel simple avec ses chambres cosys, ses salles refaites et revues, la gentillesse de Laurence et d’Anaïs, […]...
C’est la dernière winstub en ville, avec le Rutsch dont nous avons parlé il y a peu. Un lieu neuf, mais avec l’ancienne, avec sa terrasse sur la rue passante (celle du Maroquin, juste en face qui abonde en tables de toutes sortes), en lieu et place de l’anodin Munterspatz. Cédric Moulot, qui cumule les […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.