Il est le nouveau trois étoiles de la Belgique conquérante. A travaillé au Gouden Harynck et au ‘t Molentje avec son désormais voisin Danny Horseele. Gert de Mangeleer, 34 ans, natif de Termonde, entre Gand et Malines, a oeuvré à Bruges avant de s’installer à son compte dans cette commune historique, la plus touristique et […]...
Il livre des messages en bouteilles depuis la mer du Nord, taille la tige du chou-fleur qu’on jette généralement, relève le turbot de Nieuwpoort d’une béarnaise aux crevettes grises et l’accompagne d’aubergine et blette. Filip Claeys, au Jonkman (« le jeune homme ») est un fou du bon produit, n’use que du poisson de ligne, connaît toutes […]...
Il est le samouraï normand : un « taiseux » natif de Rouen, qui s’exprime parfaitement aux fourneaux et boude le paraître au profit du « faire » qui seul lui importe. Discret, comme on l’en est dans son pays, ce Rouennais, passé jadis au Taillevent, chez Lucas-Carton, Albert avenue du Maine, avant d’être chef au château d’Audrieu, tient son […]...
Il est le n°1 de la mer à Bruxelles, le prince du Sea Grill, au coeur de ce qui fut jadis le SAS Royal et devenu le Radisson. Il est véritablement chez lui, chef et patron à part entière, dans cette salle élégante et chic au coeur d’un hôtel moderne en béton enclavé dans des […]...
Classique chic, droit dans ses bottes, maître de son art, technicien au fait de sa démarche et de ses rythmes, sûr de ses produits et de ses saisons: Manuel Martinez est le type même du cuisinier tranquille et rassurant pour le gourmet inquiet de l’avenir. Chez lui, pas de fausse note, ni de faux pli. […]...
Depuis deux décennies, ce « coin de Styrie » domine la scène gourmande de Vienne. Avec un grand service, une cave impressionnante, une cuisine sophistiquée, non sans racines, le tout sous la houlette de la famille Reitbauer, originaire du sud du pays. L’établissement était jusqu’ici confiné dans une demeure de bord de canal. Le voilà flambant neuf, […]...
Les Boyer en firent l’une des premières demeures de France. Thierry Voisin, puis Didier Eléna reprirent le flambeau non sans réussite. Ce dernier parti reprendre les fourneaux de la Chèvre d’Or d’Eze-Village, il fallait un surdoué du temps présent pour assurer le relais avec brio. Voici donc Philippe Mille, Manceau discret de 35 ans, qui […]...
Il joue à part dans la cour des grands, il est, selon mon confrère François-Régis Gaudry de l’Express, qui lui a consacré six belles pages: « Dieu vivant« . Il est depuis une décennie l’apôtre de la cuisine légumière, notre Sri Aurobindo guetteur de vertus, cueillant ses légumes dans ses trois propriétés à l’ouest de Paris, entre […]...
Evidemment, les tables sympas et pas chères à Saulieu abondent. Je pense aux menus bourguignons de la Borne Impériale (avec quenelle de brochet, escargots, jambon chaud du Morvan) de la Vieille Auberge, de la rue Grillot, ou encore de l’Auberge du Relais. Mais on peut aussi venir déjeuner le midi, se payer le grand chic […]...
Cela fait trente ans qu’il est à la Côte d’Or, cuisine dans l’esprit de Bernard Loiseau et près de neuf ans qu’il fait du Bernard sans Bernard, singeant son esprit avec rigueur, renouvelant sa palette, enrichissant sa manière, développant son esprit, jouant aussi le régionalisme bourguignon avec malice, science, netteté. Tâche difficile. Patrick Bertron, natif […]...
C’est « la » table italienne que Paris attendait: classieuse, fine, finaude, excellentissime. On en avait parlé à l’ouverture. Un an après, la maison a trouvé son rythme de croisière, ouvre toujours le samedi, assure un service de classe, joue le jardin d’hiver à l’italienne avec sa touche starckienne discrète. Le sommelier Manuel Peyrondet trouve les vins […]...
Le club gourmand le plus chic de Paris avec son décor boisé, ses boxes, ses banquettes, ses oeuvres contemporaines, son service policé, sa cuisine fine, exquise, peaufinée: c’est Taillevent, bien sûr, dans l’ancien hôtel du Duc de Morny. Il y a le personnel aux aguets sous la houlette de Jean-Marie Ancher, les mets sérieux, fins, […]...
Il est le discret de la nouvelle cuisine québécoise, le modeste du lot, le maestro, totalement maître de son art, mais qui se cache sous une enseigne sybilline. Le lieu s’appelle Initiale. Les siennes: Y.L. Retenez les. Son nom est Lebrun, Yvan Lebrun. C’est sans doute le grand chef technicien du Québec d’aujourd’hui. Pas de […]...
Il est né à Kamouraska il y a cinquante ans, accompagne le mouvement des mouvements des choses dans son pays, est installé depuis une décennie sur la place Riopelle au rez de chaussée de « là où les Québécois laissent leur argent » (ie: la Caisse de Dépôt et Placement du Québec) dans un lieu vaste et […]...
Jean-André Charial de l’Oustau de Baumanière m’avait mis la puce à l’oreille: « il faut que tu ailles à l’Europea, c’est « la » table montréalaise du moment« . De fait, Jean-André, qui voyage et fut notamment conseiller du voisin Sofitel, connaît bien la demeure. C’est là que travaille sa fille, en chef adjoint de cuisine, elle qui fut […]...
Bon, c’est vrai: ce n’est pas le restaurant le meilleur marché de Paris. Mais c’est un lieu ouvert, drôle, beau, chic, coloré, baroque, jouant modernisme et tradition, tout ensemble, signé Philippe Starck avec malice. On est vite gagné là par son air de galerie composite, cousinant avec la cuisine ouverte, la vitrine de bouteilles lumineuses, […]...
Et si le meilleur chef de Paris, c’était lui? Bien sûr, je vous ai déjà fait le coup avec quelques autres. Et vous avez des tas d’idées en tête (pas de nom, pas de nom). J’aime la création jazzée et un peu dingue façon Gagnaire, les élucubrations légumières et le sens de la cuisson douce, […]...
Une maison hors norme, une cuisine unique au monde, une enseigne mythique, un lieu magique, un monde à part, un restaurant qui créée sa propre catégorie et, sans nul doute, l’un des rares trois étoiles qui en vaille « quatre »: voilà Troisgros, à Roanne. On n’a pas oublié la demeure (ce fut l’hôtel des Platanes, puis […]...
Une maison rigoureuse, une demeure de plaisir, avec son air de pavillon historique, planté sur les jardins des Champs Elysées, imaginé par l’architecte Jacques-Ignace Hirtoff en 1842, agrandi en 1898, rénové en 1909, réouvert en 1962, l’archétype du « Grand Restaurant », le chef d’oeuvre kitsch et tarte (mais « tarte à voir », selon la nomenclature critique de […]...
Il y a une magie au Meurice, celle du personnel de salle jeune, dynamique et qui sourit, a l’air heureux de vous accueillir et de servir des tables espacées et immaculées, celle aussi de cette salle hommage au château de Versailles, à laquelle Philippe Starck a instillé quelques touches modernes, avec des fauteuils baroques. Il […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.