Stresa

Toni Faiola © GP

Cette maison rare, on vous en a déjà tout dit. C’est un monde, un club, un cercle, à la fois fermé et ouvert. Tout le monde peut en être. Il suffit de réserver à l’avance et de faire confiance aux maestri du lieu. Il y a les cinq frères Faiola et le neveu Rinaldo, la gentillesse et le sourire de Toni, Claudio, les deux jumeaux, mais aussi de Rinaldo et Lucio.

Pizzetta à la truffe blanche © GP

On n’oublie pas qu’en cuisine Marco, le petit dernier, travaille avec le fiston de Rinaldo qui porte le même prénom que papa. Dans la salle, griffée années 1950, avec ses boiseries, ses oeuvres d’Arman ou César, ses banquettes rouges, ses recoins, le tout Paris des affaires, du show biz et des medias (ce midi Elkabbach en coin de table) est là au coude à coude.

Rigatoni © GP

La carte? Simple, comme bongiorno. Avec la pizzetta à la truffe blanche, le jambon de Langhirano, le carpaccio de thon avec ses mini tomates cerises, les trennette Alain Delon (un habitué), les spaghetti con vongole, les rigatoni à la tomate. Qu’on arrose d’un « simple » chianti classico estampillé Antinori, le si fruité Peppoli.

Spaghetti aux palourdes © GP

« La simplicité est la sophistication suprême », disait Léonard de Vinci. Ce que prouve encore le sublime tiramisu, sans alcool mais avec café et mascarpone. Comme la meringue avec crème et aux amandes. Séducteur Stresa !

Tiramisu et meringue aux amandes © GP