On a tant aimé ce qui fut, il y a peu encore, la plus belle poissonnerie de France, doublée d’un restaurant de prestige, qu’on ne peut qu’être offusqué de la voir transformée aujourd’hui en banale boulangerie-pâtisserie, proposant les pains et gâteaux fabriqués en usine chez les Holder, sous la marque Paul, à Marcq-en-Bareuil. Le lieu […]...
C’était ma bonne secrète du 16e, à deux pas du Parc des Princes et de la porte de Saint-Cloud, un vieux bistrot refait à neuf, mais à l’ancienne, avec une jeune équipe de salle et de cuisine, ouvert tous les jours, pratiquant des produits honnêtes et des tarifs sages. Le lieu n’a pas évolué. Mais, […]...
C’est un chef d’œuvre en péril: une demeure années 1930, dont les frères Schlumpf voulurent jadis faire leur maison d’hôtes pour accueillir les visiteurs de marque de leur collection de voitures. Racheté il y a deux décennies au moins par Robert Tarazi, il aurait dû faire l’objet d’une rénovation complète. Il y a là une […]...
Bon, ça arrive à tout le monde de rater un gâteau et même une bûche. Mais quand ça survient dans une maison de prestige comme Dalloyau, qui éblouit Paris et ses fêtes depuis 1802, inventant ou réinventant l’opéra et la profiterole, on s’interroge. Certes, la maison n’est plus la même. Un fonds d’investissement a pris […]...
Allez, le gentil patron, Pascal Ballans, qui tient le Cinq Mars rue de Verneuil et a ouvert ici il y a quelques mois ce Marzo (« mars » en italien) avec son associé, pour un tiers, Julien Cohen (les Cailloux, Professore, Grazie, Pizza Chic, l’Altro), va m’en vouloir de ce petit coup de gueule ! L’accueil de […]...
Cette adresse populaire du coeur de San Pedro de Alcantara, qui draîne, à un angle de rue passante (juste en face se trouve la fameuse rôtisserie Alfredo), une clientèle affamée et assoiffée, joue l’usine bon genre. Le cadre de bar à tapas boisé doublé d’une vaste terrasse n’est pas sans charme. Le lieu sert tard, […]...
Qu’on soit bien d’accord: voilà un lieu que j’adore, tenu par un aubergiste que j’aime, mais que le succès peut faire tomber sinon bien bas, du moins de quelques crans. Il y a le bruit fort, le brouhaha ambiant, les trois salles en enfilade, qui contiennent 110 couverts où l’on sert le midi, une clientèle […]...
C’est le mauvais plan cinq étoiles de l’île de la Réunion. Ce qui aurait pu être une une belle étape moderne, avec son architecture sobre, moderne, contemporaine, un brin futuriste – de loin, on songe à la secte du Temple du Soleil, avec ses escaliers illuminés la nuit-, est un « flop » retentissant. Le lieu, ouvert […]...
Cette table historique, fameuse depuis 1923, qui est la cantine non dite (quoique les nombreuses photos encadrées sont parlantes) de RTL, sis vis à vis, a été reprise discrètement par Jean-Gabriel de Bueil, qui possède déjà René, chez Georges, chez Fred et le Bistrot de Paris. Ce restaurateur de restaurants, comme disait Jean-Paul Bucher, n’est […]...
Notre avocat gourmet, Didier Chambeau, est retourné à l’Ogre, qu’il avait encensé il y a quatre ans. Son verdict est plus sévère… Comme il le dit si joliment: « quand l’Ogre à faim, il finit par dévorer ses clients ! » Si j’aime encenser une table et communiquer mon enthousiasme, je n’hésite pas à faire connaître mes […]...
Tout ça pour ça! Neuf ans d’attente pour aboutir à une usine à bouffe: voilà ce qu’on se dit en découvrant la maison des Wurms, qui gèrent bon nombre d’affaires en Alsace, quoiqu’aucune de gourmande mémoire. On a connu ici la grande cuisine de Patrick Fulgraff – c’était une autre époque. On découvre une demeure […]...
Ce concept, on l’a connu à New York, puis retrouvé à Turin où il démarra. On le trouvera dans trois ans à Paris, entre Galeries Lafayette et BHV. Pour l’heure, nous voilà face au Lingotto, autrement dit les anciennes usines Fiat revues en complexe hôtelier et culturel. Là, ce sont les anciens entrepôts Carpano qui […]...
Comme l’enfer, le Grand Hôtel de Tours est pavé de bonnes intentions. Il y a la façade des années 1920, les rénovations récentes, mais aussi celles des chambres de taille inégale (celles du site internet, toutes vastes en apparence, font penser que le photographe maison est un génie – car la réalité est plus cruelle). […]...
C’est un Paris non seulement amoureux, mais foutraque, bavard, égocentrique, narcissique, redondant, non seulement égotiste (un anniversaire nourri de beuveries au Fouquet’s, la liste de ses appartements dans Paris dont tout le monde se moque), mais aussi un peu mièvre, que narre avec une désarmante conviction Nicolas d’Estienne d’Orves, alias Neo, dans une collection fameuse, […]...
Via Monte Napoleone, ce café est une institution depuis 1817. Est-ce là le plus beau et le plus chic des salons de thé milanais, sise dans la rue n°1 de la mode, fameux pour son atmosphère d’un autre âge, sa clientèle à l’identique, son personnel stylé et plein de morgue, qui ne sourit que lorsqu’il […]...
Ce grand machin vieillissant de 26 étages avec sa tour d’angle ne date que 1990. On l’imagine pourtant bâti 20 ans avant. Depuis les étages supérieurs, on cligne de l’oeil vers le port immense, le Saint-Laurent et le vieux Montréal. Le lieu, malgré sa relative jeunesse, semble déjà bien patiné avec des couloirs un brin […]...
C’est la table tendance du Plateau de Mont-Royal, un quartier qui bouge, s’embourgeoise, se vêt d’oripeaux gourmands. Ce lieu-ci reflète bien son évolution, accueillant avec le sourire dans un « non-décor » qui amuse, avec ses deux comptoirs, offrant vue sur la cuisine près de l’entrée, sur la desserte et le lave-vaisselle à fond de salle. Il […]...
On ne s’en est pas vraiment rendu compte, mais la rue Saint-Anne, théoriquement dévolue à la gourmandise japonaise, est globalement investie par les Chinois qui y jouent la gourmandise commerciale sur le mode nippon. Prenez Higuma, cette cantine populaire fréquentée par le tout venant de Paris et d’Asie en goguette dans la capitale, spécialisée dans […]...
On ne parlerait sans doute pas de cette ancienne maison close, sise dans une rue sans joie d’Ixelles et revue en hôtel un rien patibulaire, si l’adresse ne figurait dans les choix (en hôtel comme en bar) du guide Hachette « Un Grand Week-End à Bruxelles« , qui constitue « la » référence pratique de nos choix bruxellois. Le […]...
Cette maison d’angle sur la place du Tertre, avec sa grande terrasse d’angle face au Sacré Coeur, a tout ce qu’il faut pour remporter la palme du meilleur piège attrape-touriste: une situation en or, un service rapide qui sait faire tourner les tables, une carte attrape-tout, des plats vite servis sur lequel mieux vaut ne […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.