Le Dali à l'hôtel Meurice
« Paris 1er: retour au Dali »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Cette brasserie chic, sis à l’intérieur du Meurice, côté hall transformée en salon de goût par Starck, a du chic et aussi l’exigence de qualité. Un service plein d’à propos veille sur vous, tandis que le chef Christophe Saintaigne, qui gouverne les fourneaux du trois étoiles signé Alain Ducasse, sis à côté, est aussi le deus ex machina de la cuisine maison.
Ce qui vous attend? Du savoureux, du chic et de saison: velouté d’asperges au chèvre ou asperges pochées sauce maltaise, superbe saumon artisanal de Norvège, mais venu d’Angleterre, signé Hensen et Lydersen, oriecchette à la poitrine de veau et brocolis, tartare de crevettes aux algues et sésame précèdent le cookpot aux morilles et vin jaune, le cabillaud à la vapeur aux petits pois et à l’anguille fumée, comme le riso de pâte aux calamars et primeurs ou l’entrecôte sautée à l’échalote.
Ce n’est bien sûr pas la « brasserie » du coin et les prix sont en rapport. Mais nous sommes là dans le haut de gamme à feu continu, avec des vins au top de leur registre comme le saint joseph Amarybelle de Cuilleron dans la plénitude fruitée en 2009. Et les desserts de Cédric Grolet, donc ce splendide mille-feuille de fruits rouges, font plaisir sans manière.
C’était déjà une jolie adresse du temps d’Alléno, à la fois pour l’ambiance du Palace avec son positionnement central dans le grand vestibule, mais aussi pour la carte qui faisait qu’on n’était jamais déçu.
A re-tester donc.