Qu’est ce qui relie Brigitte Bardot et Geoges Bizet, Bernard Loiseau et Gérard Philipe, Joseph Kessel et Philippe Auguste, Danton et Marie-Curie, Romain Gary et Rabelais, De Gaulle et les verts de Saint-Etienne? Le panache, l’orgueil, les vertus d’être français avec bravoure. François Cérésa, dont on connaît ici les romans et qui anime « Service Littéraire », […]...
François Cérésa ? On le suit depuis quatre décennies, au moins depuis « le cimetière des grands enfants » (1983 – voilà qui ne nous rajeunit pas !), et on ne l’a jamais quitté, ni d’ailleurs laissé tomber. On l’a pisté dans toutes ses métamorphoses. Mémorialiste de lui même et de sa famille (« Moume », « Poupe »), gastronome militant, […]...
Dans son précédent roman, notre François Cérésa national, l’auteur de « Poupe », du « Cimetière des grands enfants » et du « Lys Blanc », prenait sa femme pour Jane Fonda (« L’une et l’autre« ). Dans son petit dernier, il s’imagine en Errol Flynn, se transforme en Robin des Bois bondissant, tout cela parce que sur une plage de Juan-les-Pins le […]...
Christophe Chabanel le retour Christophe Chabanel ? On se souvient de lui à la Dînée dans le 15e. C’était un autre siècle … Il fut alors notre « jeune chef de l’année » au Pudlo 1995. Il était conquérant, comme un pilier de rugby fonçant vers sa destinée. Cet ancien élève de Jean-Pierre Vigato chez Apicius […]...
Si vous avez vu le film « la Quête d’Alain Ducasse » de Gilles de Maistre, l’élevage chinois des Nebot vous est familier. On y voit Alain Ducasse goûter le caviar produit dans l’eau du lac Quiandaohu. Là, dans le comté de Chun’an, à l’Ouest de Hanghzou, dans quelques unes des eaux les plus pures du monde, […]...
Marc et Melinda ? Une histoire qui dure depuis 35 ans. Médecin, fou de cinéma, il l’a rencontrée jadis dans un Courtepaille près de Saulieu, où elle était serveuse, et ressemblait à Jane Fonda dans les Félins. Il a boxé le malotru qui lui avait fait un croc en jambe et l’a mise dans son […]...
L’Alcazar, vous connaissez : cette belle brasserie créée par Terence Conran, dirigée par Michel Besmond, dont le cadre a été revu de bucolique façon par Laura Gonzalès, joue la perle contemporaine de son registre. Un lieu rive gauche comme un modèle, avec des idées de cuisine classique joliment revues, qu’apprécient galeristes voisins, écrivains et éditeurs. […]...
Voilà un livre qui réconcilierait, si besoin est, les amateurs de bonne chère et de bons mots, de jolis mets, de tortore solide, de frichti sans défaut et de littérature ad hoc. Enfant naturel des amours croisées de Christian Millau et d’Alphonse Boudard, fils putatif d’Albert Simonin, enfant non dit de Curnonsky, mais élevé à […]...
Il avait tout pour lui, la force, le charme, la fougue, l’habileté, qu’il a tenté de transmettre à son fils. Lui c’est Poupe, le père du narrateur qui dresse une stèle à ce héros ordinaire. Fils de « fumiste », au sens noble, d’origine piémontaise, bâtisseur et bretteur. « Mon père, aristocrate et prolo, superbe et impulsif, étranger […]...
Cela s’appelle « Mariage Républicain », selon le supplice (deux corps ligotés l’un à l’autre et plongés dans la Loire) imaginé par le sinistre Carrier à Nantes durant la Terreur. Et c’est le 2e tome – on allait dire la Saison 2 comme pour « Game of Thrones », « 24 heures Chrono » ou « Mad Men » – du Lys Blanc […]...
Il plonge dans la Grande Révolution de 1789 comme le Hugo des Misérables dans celle de 1848, s’incarne en ses personnages comme Dumas « habite » le comte de Monte-Cristo, fait revivre Caroline Chérie en pensant à Jacques Laurent, écrit comme on cravache, aime le rythme trépidant, a le don pour susciter l’émotion avec les massacres de […]...
Ils étaient là, tous, en rangs débridés, les derniers hussards de la République des Lettres. Michel Déon, auquel Christian Millau, président du jury adressa un « coup de shako » pour sa préface à la correspondance Chardonne/Morand, Franz Barthelt, le lauréat, mais aussi FOG, PPDA, Marc Lambron, François Cérésa, le directeur de « Service Littéraire », Claude Cabanes, le […]...
Cette belle demeure, zen et sobre, perle relax insolite du quartier des ministères, on vous en a parlé l’an passé, grâce aux bons conseils de François Cérésa, qui y vient en voisin. La maison a changé de chef, mais non de style, ni de patron. C’est toujours le fringant Farid Saïdi, ancien de salle du […]...
Bien sûr, la place, vous la connaissez: elle a été mille fois photographiée, et reproduite partout. C’est le coeur de l’empire Blanc. Avec ses boutiques, ses façades colorées, peintes de drolatique façon, à l’ancienne, son parc sur l’arrière, ses deux hôtels, son pont qui enjambe la route, l’autre sur la Veyle et ses ombrages, près […]...
François Cérésa, on le connaît bien dans le milieu de la littérature et de la bonne chère. Ce grand blond dégingandé qui fut tour à tour, maçon, peintre, menuisier, chauffeur de maître, livreur, démarcheur, mannequin, assistant de cinéma, apprenti comédien au cours Simon, militaire, étudiant en médecine, titulaire d’un deug de philo, est un séducteur […]...
François Cérésa m’en avait parlé maintes fois avec chaleur et me l’avait révélé pour le Pudlo Paris de l’an passé. Il m’y a mené aujourd’hui. Le fait est que le bougre, qui habite le faubourg Saint-Germain, autrement dit le quartier des ministères, celui-là même qui fut celui de Blondin, de Déon, de Laurent, bref, des […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.