C’est un lieu rare, comme un carrefour de rencontres, un QG d’amis, un rendez-vous complice, en tout cas un endroit tout neuf, dans une demeure particulière des hauts de la petite capitale du Sundgau. Manuela Kueny et Geneviève Randé, deux copines folles de bons livres, ont eu l’idée de créer leur maison des mots. On […]...
Cosimo et David Gabriele, père et fils, ont transformé l’ancien Jules à Zimmersheim en table italienne de choix. Il y a la pizzeria chic (Colori) dont on vous parlera tout à l’heure, et cette table sobre, chic, sans effet de manches, avec son chef italien et vénitien d’origine, formé dans la grande restauration étoilée en […]...
Jérôme Jaeglé, vous connaissez? On l’a connu à Jungholtz, face à la basilique N-D de Thierenbach, aux Violettes, fut le second de Christian Têtedoie à Lyon. Ex- représentant français au Bocuse d’Or 2011, lauréat du prix Taittinger 2008, il fait son retour dans son village natal. Il a repris un ancien PMU, au bord d’une […]...
Cette demeure de charme dans le creuset des Vosges du Nord et son jeune chef boudé par le Michelin – qui accorde trois couverts au décor, rien à la cuisine – on vous a en parlé plusieurs fois . Y retourner tient à la fois du devoir et du plaisir. Bien sûr, la route est […]...
Notre correspondant PACA, Alain Angenost a revisité la Villa Belrose nouvelle manière. Suivons-le sur les hauteurs du golfe de Saint-Tropez… Robert Van Straaten, ce géant au sourire en signature, est un Européen convaincu. Hollandais né en Suisse, ayant fait ses études en Allemagne, il dirige, sur la Côte d’Azur, depuis 15 ans, la Villa Belrose, […]...
Les Girardin ont quitté Strasbourg et leur Casserole étoilée de la rue des Juifs, près de la cathédrale, pour reprendre l’historique maison des têtes colmarienne. Et c’est assurément l’événement du moment dans la cité d’Hansi et du musée Unterlinden (qui doit rouvrir début décembre). Eric et Maryline, lui sommelier au Cheval Blanc à Lembach et […]...
Les Girardin, venus de Strasbourg, ont repris cet hôtel de grand charme, classé cinq étoiles, sis dans l’une des plus belles demeures de la ville, bâtie en 1609, garnie de 106 petites têtes qui ornent l’oriel et les meneaux des fenêtres, couronnée d’un pignon ornée d’une sculpture plus tardive, représentant un tonnelier, signée Bartholdi, avec […]...
C’est la neuve table star de Crans, exquise par ses propositions du jour, son menu imbattable avec 5 plats, en 55 mn à 55 CHF, son service à l’italienne plein d’humour, sa vue incroyable sur le Cervin et le Mont Blanc, convoqués en voisins, face à vous, sur une terrasse qui vaut à elle seule […]...
Didier Lizon, natif de Morez (Jura), formé à Saint Claude, passé en Suisse au Beau Rivage à Lausanne, chez Meyer puis chez Lenôtre à Genève, vient d’ouvrir à Crans, au cœur de la rue commerçante, en lieu et place d’un magasin de vêtements. Ses chocolats sont fabriqués à Genève dans un labo situé près de […]...
Ce lieu mythique, sis à 2112 mètres d’altitude, face à la chaîne des Alpes avec le Cervin et le Mont Blanc en ligne de mire, est l’événement de Crans cette saison. Une équipe d’architectes locaux regroupée sous le nom d’Actes Collectifs et drivée par Ambroise Bonvin, a réalisé à la fois un chef d’œuvre et […]...
Ce café de village mué en bistrot gourmand au coeur de Lens, à deux pas de la Fondation Pierre Arnaud, on vous en a parlé l’an passé. Les Morard le tiennent toujours avec charme. Laurent cuisine le plat du jour avec doigté, tandis que Marie-Anne accueille avec ses jolis yeux bleus, son fier accent québécois, sa […]...
Je vous ai tout dit, les années passées, sur Taillens, qui est à la fois le Lipp de Crans et le Lenôtre de Montana, où l’on peut grignoter, manger, deviser, prendre son temps, à toute heure du jour, ou presque, sans omettre de s’extasier devant le fameux gâteau au citron liquide, la tarte aux framboises […]...
Ce vrai faux bistrot, qui constitue une vraie bonne table, relax, rustique et chaleureuse, est l’annexe malicieuse de Franck Reynaud. Le maestro étoilé de l’Hostellerie du Pas de l’Ours joue ici le canaille chic avec doigté. On aime, sans mal, le cadre boisé, le cadre cosy, le service qui sourit, les tables espacées, et, côté […]...
On l’aime tout de suite, Berne, dès qu’on a franchi l’un des ponts qui mènent à sa vieille ville. Les toits de tuiles brunes, les quatre tours, dont celle de l’horloge, les onze fontaines allégoriques (dont celle de l’ogre, de l’arquebusier, de Zähringen ou du joueur de cornemuse), la silhouette effilée de sa cathédrale en […]...
La maison date de 1880, les Rota, qui la tiennent depuis 20 ans, en ont gardé le côté ancien de vieille taverne avec comptoir, prolongé d’une grande salle façon brasserie et d’un jardin où l’on sert aux beaux jours. Maurice Rota, qui officie en cuisine joue la tradition avec malice et le menu du jour, […]...
A priori, c’est une ville de moins de 200000 habitants, coincée sur le Rhin, entre France et Allemagne, suisse depuis cinq siècles, qui semble fermée sur elle-même. Au vrai, c’est une capitale cosmopolite, avec ses résidents venus de cent nations, ses deux groupes chimiques (Hoffman-la Roche et Novartis), ses banques, ses compagnies d’assurances, ses trois […]...
Un hôtel contemporain qui épouse les changements de sa ville, dans un immeuble moderne, signé d’un architecte local, avec ses chambres pimpantes et claires, son style dans le vent dédié à l’art, son jardin intérieur, ses espaces communs entre bar et lounge où prendre le petit-déjeuner ou un verre: voilà « The Passage », la dernière création […]...
Trois Rois sur le Rhin: c’est aux rois mages que s’adresse l’enseigne mythique de ce qui est sans doute la plus vieille auberge d’Europe. Il y eut là un lieu d’accueil face au « Vater Rhein », dès 1026. Les ouvrages d’époque attestent la présence d’une auberge dite les Trois Rois en 1681. Nous sommes au 8 […]...
Bâle, sa foire dédiée à l’art contemporain, ses musées, sa gourmandise proverbiale et le Rhin en ligne de mire, qui coupe la ville en deux possède une vedette, pile au bord du fleuve roi, le Grand Hôtel des Trois Rois, entièrement rénové en 2006. Ce palace riche d’histoire (sa présence et son nom sont mentionnés […]...
Cette « vraie fausse » brasserie, qui est aux Trois Rois à Bâle ce que le 114 Faubourg est au Bristol à Paris – une vraie bonne table, avec son service alerte, ses plats de raison, ses prix à l’unisson – figure le pendant relax de la grande table deux fois étoilée toute voisine du Cheval Blanc. […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.