Le Coquillage au Château Richeux
« Cancale: la magie Roellinger »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Olivier et Jane Roellinger © GP
La demeure est comme une vigie Art déco sur la baie du Mont Saint Michel. On dit « château Richeux » pour désigner cette splendide maison qui appartint à Mme Shaki, une amie de cœur de Léon Blum, et dont les Roellinger ont fait leur navire amiral, avec ses chambres douces qui se nomment Nigelle, Gingembre, Girofle, Cardamome, Fenugrec, Galanga ou graine de paradis.
Château Richeux © GP
Il y a, certes, à Cancale, la Maison du Voyageur, datant de 1760, dans l’ex trois étoiles du Bricourt, l’école de cuisine corsaire, le salon de thé le Grain de Vanille, le comptoir aux épices, plus la guest house les Rimains et les gîtes marins. Autant dire un empire ! Olivier Roellinger, désormais, navigue au loin, va ramener les épices de Cochin, le poivre de Madagascar, la vanille de la Réunion, préside aussi, en second avisé, la chaîne des Relais & Châteaux, tandis que Jane, en épouse douce, veille au grain comme au décor. Sous leur houlette, une équipe rigoureuse s’affaire au domaine.
Emmanuel Ackerer et Jérôme Aumont © GP
A Richeux, c’est le grand bonheur gourmand. Jérôme Aumont est en cuisine, Emmanuel Ackerer en salle, l’un normand, l’autre alsacien, gèrent avec entrain cette vigie bretonne bretonnante. Face au grand spectacle de la baie et des marées, on goûtes les idées du moment, qui sont souvent celles qui menèrent le Bricourt sur la route des 3 étoiles : divines lamelles de bar avec sa « vraie » macédoine de légumes, parfum de cerise et piment, tartare de bar au single malt et moutarde celtique, saint-pierre aux épices « retour des Indes » ou encore turbot cuit à l’os, flanqué d’asperges blanches et vertes de Cherrueix, juste à côté.
Lames de bar © GP
Tartare de bar au single malt © GP
Saint-pierre « retour des Indes » © GP
C’est superbe, léger, frais comme l’onde, vif comme le fier pays malouin. Un jeune sommelier enthousiaste vous fait goûter le vin de Loire du moment (vouvray de François Chidaine ou St Nicolas de Bourgueil de Yannick Amirault) qui épouse à merveille cette cuisine de grand vent. Et, in fine, on craque sur le plus beau chariot de desserts du grand Ouest, où paris-cancale à la pistache, mille-feuille à la crème de vanille, tarte au chocolat et caramel au beurre salé ou encore glaces vanille, rhubarbe et sucre muscovado se répondent avec superbe. Olivier 1er, duc de Bretagne, continue d’imprimer son bel esprit à sa grande maison.
Vue de la terrasse © GP
Cela a l’air délicieux, mais excellent avec un e
Ce château nous fait rêver nous y allons tout les ans , cuisine d’une grande finesse, personnel très agréable,
Le homard quel délice !!!! une grande délicatesse dans le choix de tout les produits en plus avec des producteurs
locaux bravo! .Ne parlons même pas des desserts super excellant !!!!! Cette maison est un rêve merci a toute
l’équipe ainsi que Mr Roellinger.
J’y ai fêté mes 70 ans cette semaine. Comme disait ma grand’mère » y a rien z’à dire ». Moi , j’ajouterai: parfait.
Un grand restaurant à découvrir mai surtout à conserver. De loin le meilleur de la région…
Très bon accueil avec un personnel au top!!!
Dîné exceptionnel avec les menus à 68€
Chariot de desserts fabuleux!!!!!
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la critique, ou tout du moins la donne a changé si j’en juge par les plats que je vois sur cet article et ceux qui m’ont été servis ce weekend dans le menu « au gré du vent et de la lune ».
Nous venons d’enchaîner la table Breizh café et le coquillage sur 2 jours. D’un côté un menu 8 plats à 135€ où chaque plat est un savant mariage de savoir-faire japonais et de qualité des produits bretons, pour au final donner 8 magnifiques émotions culinaires. De l’autre un menu 6 plats à 139€ où je n’ai absolument pas retrouvé la magie du voyage de M. Rollinger (dégusté en 2007) et où j’ai surtout trouvé un manque cruel de cuisine au sens propre du terme. Les plats ne sont qu’un assemblage de produits, certes très frais et cuits parfaitement, mais sans aucune émotion hélas. Seul le homard est un tiède souvenir de ce qui m’avait retourné en 2007.
Toutes les étoiles ne sont pas équivalentes ici.
Sur tous les niveaux « parfait » serait le mot pour décrire une telle découverte et expérience. Or, ici, il faudrait aller au-delà de « parfait » si on me le permettait : Le Coquillage au Château Richeux est le « plus-que-parfait ». Je n’avais jamais connu rien de tel! Pour les étoiles, je donnerais à Olivier Roellinger le nombre qu’il voudrait, car il les mérite. C’est la meilleure expérience gustative que j’ai connue de ma vie. Voilà je ce que je pense… et merci cela!
magique est un mot facile mais il y a plus qu’une belle gastronomie, un talent qui allie les sens la joie de vivre la douceur, les vins participent bien sûr de cela,
les desserts sont redoutables de finesse et de sensualité
superbe endroit, superbe cuisine et chariot de desserts hyper dangereux (pour la taille!)
Cette maison est toujours un enchantement, de chic de distinction de gourmandise et de belle grande classe dans une belle simplicité. La suprême élégance.