Hôtel Tatin
« Lamotte-Beuvron: une nuit et une Tatin … chez Tatin! »
Dans l’historique maison des soeurs Tatin, qui trône à fleur de Nationale 20, Martial Caillé, dont le père était déjà présent ici dans les années 1960, a bravement repris la tradition.
On vient goûter la fameuse tarte moelleuse avec ses pommes fondantes à toute heure, mirer le vieux fourneau des douces Caroline et Stéphanie, ou encore sacrifier aux propositions du jour au gré du menu dit  » terroir », entre terrine de foies de volaille, faux-filet à la moutarde, civet de sanglier au chinon ou tête de veau sauce ravigote. Cela ne va guère loin, reste que ce style rétro, qui semble revenir en vogue, plaît sans mal. Et réjouit sans faiblesse.
Les chambres vives et colorées sont d’honnête confort, et la vue sur l’arrière est celle d’un jardin doublant le parking qui permet d’oubliant l’ancienne N12. Les tarifs y vont un peu fort à la carte et les prix des vins sont un peu olé-olé. Mais le sancerre de Vacheron (à 36 €) se boit à la régalade.