Septime
« Paris 11e: la vérité sur Septime (3) »
Bertrand Grébaut © GP
La maison, on la connaît et ne s’est pas privé de la disséquer. On peut gloser à l’infini sur le talent de Bertrand Grébaut, ses doigts d’or, le chic en salle de Théo Pourriat, qui a l’oeil à tout, le style « barbudos » du service, avec ces jolis messieurs qui semblent tous avoir cassé leur rasoir, sans omettre la décor chico rustique de bon ton. Il faut retourner chez Septime et refaire l’éloge du remarquable menu à 28 € – 2 € de plus que lors de notre dernier passage et sans le vin, mais la qualité est là immanquable…
Poireaux © GP
Seiches © GP
Bref, impossible, en tout cas de négliger la demeure, à laquelle le Michelin offre bravement un couvert (alors qu’on connaît des étoilés qui pourraient venir ici prendre des leçons de simplicité…). Ce midi, c’était du bonheur pour tous, avec le maquereau aux asperges et crème crue, le poireau avec magret fumé et ricotta ou la seiche au chou fleur et citron brûlé. Trois entrées vives et fraîches qui indique bien la nature du style d’ici: net et sans fioriture inutile.
Maquereau © GP
Cabillaud © GP
On ajoute les plats bienvenus, comme le joli cabillaud de l’île d’Yeu aux épinards et bulots ou le cochon si tendre avec héliantis et navets. Après cela, la pomme Belchard avec quenelle de crème et aspérule passe comme un souffle. Et le petit Trebbiolo la Stoppa rouge en 2009 (à 20 € le flacon) passent là dessus avec l’évidence du naturel.
Cochon © GP
Pomme Belchard © GP
Septime offre une qualité bistronomique et ne rempli pas les attentes d’un étoilé. Un convive vapotait à table, le restaurant était bruyant. La présentation des plats est trop simple et surtout les appellations ne correspondent pas au plat proposé. On annonce une « bouillabaisse » pour accompagner trois tomates séchées. Et je suis désolée mais aucun poisson n’a jamais rencontré ce qui s’apparentait à une vinaigrette bien trop acide au demeurant pour accompagner des tomates d’une qualité médiocre. Je n’ai pas retrouvé le goût de la tomate et je n’ai pas retrouvé le goût du poisson ni la façon d’une bouillabaisse. Pareil pour le « sabayon » qui devait recouvrir le turbo. Un sabayon est une crème texturee. Pas une écume ! Un sabayon demande beaucoup d’effort et comme la cuisine est juste à côté des convives je peux attester que les mouvements si difficiles en 8 pour ne pas cuire les œufs du sabayon n’ont pas été réalisés. On annonce de l’or on reçoit du plomb. Je suis très déçue. Et je ne comprends pas les notes obtenues auprès des critiques gastronomiques. Les plats ne sont pas jolis ils ne sont pas fins ni travaillés. Tout comme le café de fin, les plats appartiennent à un bistrot tout juste correct. Quand on compare le menu de l’ours à Vincennes à 70 euros et le vôtre il n’y a pas photo.
Voila cela fait un an que j’ai poussé mon coup de gueule contre le SEPTIME compte-tenu des difficultés d’y réserver une table. J’y ai enfin dîné il y a deux jours (le 28/11/2014) alors là le plaisir gustatif dans toute sa splendeur. Remarquable repas avec des plats recherchés et savoureux travaillés avec génie, créativité et compétence. Surement l’une des meilleurs tables de nos jours. La réservation est toujours aussi difficile à faire mais la cuisine en vaut largement le détour et mérite plus facilement une étoile que d’autres tables de ma connaissance. Rééllement une des meilleurs adresses de Paris.
Pour moi Bertrand Grébaut a tout d’un grand,à tel point que je me dis qu’une étoile est peut être un peu juste.
Une cuisine raffinée et étonnante et des découvertes plein l’assiette!!
On s’est régalé malgré une salle bruyante et une difficulté à réserver, une fois sur place c’était génial!! Des surprises à chaque assiette et un personnel plutôt avenant, bref une très bonne soirée.
De qui se moque t’on dans cette maison? Manger sur une table (même pas nettoyée entre deux couverts ) trois haricots verts et 2 morceaux de nectarine , associés à 2 cuillers de faisselle de chèvre…. « conteneur » à pain sale, de même que les tabliers des serveurs , eau du robinet ( osmosée, OK ),facturée 4,50€ la carafe plus 2,50€ quand on demande un verre en plus avec son café . Surement une bonne adresse pour touristes qui de toutes façons ne reviendront jamais , et bien nous non plus ! 70€ pour deux , sans vin, c’est juste indécent
Un restaurant très branché ! L’attente est longue et le personnel est peu avenant mais la cuisine est excellente. Les prix sont raisonnables pour un repas avec des produits frais et bons. Le décor est simple mais agréable et moderne. Allez-y pour les plats !
Qu’en penser, cela fait trois mois que j’essaye d’appeler régulièrement ce restaurant pour réserver une table pour deux personne le 10 juillet 2013 ou que j’essaye de passer par son site internet et celà absolument sans succès. Un tel mépris des clients me paraît inexcusable quel que soit la qualité du restaurant, il m’a été plus facile de réserver au Grand Véfour que chez SEPTIME rue de Charonne.
le midi c est surement tres bien, mais le soir avec menu unique à ce prix là (env 90 €/p) je me suis senti floué. avec des methodes industrielles (les methodes, pas la cuisine) on doit partager avec le client ses gain de productivité. Sur le decor bof c est tendance mais les pieds de table qui font vieux ne vont pas avec les plateaux neufs et sans vie. C est bien pour les gens qui bossent dans la com et qui n ont jamais vu un atelier ouvrier ailleurs que dans le catalogue de « maisons du monde »
du vrai …..vous en avez à un paté de maison de là « au vieux chene » rue du Dahomey qui a été bistrot de l année ya un moment et qui sait faire.
Superbe du début à la fin !
Cadre très agréable, déco sobre, (tables en bois brut et luminaires en métal). Service charmant sans chichi et très attentionné. Cuisine simple et raffinée… pour un prix très raisonnable.
Une des plus belles adresses du moment !
L’équipe est très dynamique est sympa. Le cadre et la cuisine est correct. Un peu bruyant.