Chalets-Hotels de la Croix Fry
« Manigod: la Croix-Fry comme au paradis »
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Le Col de la Fry ? Un paradis alpin aux portes du bourg de Manigod, non loin du col du Merdassier. On se souvient du bon sourire de Marie-Ange Guelpa-Veyrat qui mettait de la vie ici même. Celle-ci, qui était la sœur du grand Marc Veyrat, star mondiale de la Savoie buissonnière et gourmande, a rejoint le ciel trop tôt, laissant son hôtel-chalet à ses deux enfants Eric et Isabelle.
Eric avait laissé tomber la restauration, est revenu à la maison, s’active à faire plaisir à tous. Isabelle qui s’est mariée avec Edouard Loubet, le petit prince du Luberon, déserte souvent la région pour le beau domaine de Capelongue. Mais le cousin Pierre Lesage et son épouse Mireille née Veyrat, la fille de Simon, le fromager de Manigod, un autre cousin de Marc et de Marie-Ange, veille sur la demeure. Bref, tout se fait là en famille, pour le bonheur de chacun.
Eric Guelpa est aux fourneaux, s’affaire à retrouver les goûts de la Savoie d’autrefois, ses saveurs d’enfance. Ainsi, les fines rissoles aux cèpes (et au foie gras), la jolie tourte au reblochon, la (divine) soupe de polenta aux truffes : voilà qui donne envie de prendre pension sans manière, dans l’une ou l’autre des suites coquettes. Il y a encore l’omelette aux bolets, la féra du lac Leman avec sa rigolote « carbonara » de poireaux sa terrine de champignons, son tabac d’herbes ou encore la selle d’agneau au jus perlé et ses tagliatelle de carottes. Bref, voilà une Savoie douce et drôle, bonne et ludique, amusante à découvrir, dans un cadre de carte postale.
Peaux de bêtes sur les chaises, tables nappées de fleurs imprimées, jolie vaisselle buissonnière : on pense évidemment à l’oncle Marc en sa première époque, celle de l’Eridan, côté Manigod puis Annecy-le-Vieux, et qui doit renaître prochainement sur le voisin plateau de Beauregard. Reste que le neveu Eric Guelpa a sa personnalité propre, ses idées à lui, sa générosité, sa faconde un peu Gavroche, sinon bravache, bref son mot à dire.
Avec les vins choisis avec malice et gourmandise par Pierre (roussette de Mollex clos de la Peclette, vin de glace de Perceval, mondeuse de Trosset ou de Grisard). Qui n’oublie pas non la belle ronde des fromages locaux, la tomme crayeuse, le chevrotin, le reblochon un peu blanc et tous les délices des Aravis. Sans omettre des desserts en or.
Ces derniers (soufflé glacé au génepi, mousse pareillement glacée de myrtilles et d’agrumes) font retomber en enfance. Et, pour la digestion, les pistes de la Clusaz sont à vos pieds. Dites, quelle est belle la Savoie de la Croix-Fry !
Je connais le chalet depuis les années 70. Beaucoup de bonheur avec Marie-Ange et son mari ( partit trop vite lui aussi). Malheureusement je n’y suis pas retournée depuis fort longtemps . Je me souviens bien des enfants Isabelle et Eric. Que de bons souvenirs. Je pense y retourner cette année.
C’était le paradis sur terre, j’y suis venue il y a longtemps aussi bien dans un chalet qu’à l’hôtel avec mes enfants et ma mère. Tout était parfait, Marie-Ange était une femme agréable, souriante et toujours disponible. C’était dans les années 80 – Un vrai bonheur. Je suis triste de savoir qu’elle n’est plus de ce monde. Mais la reprise est là. Je reviendrais dès que possible.
Je connais le chalet depuis 1970 . Marie ange et les enfants . Isabelle avait 3 /4 ans . Mon fils Ludovic à fait ses premiers pas dans la salle à manger. Pour nous cet endroit est magique. Gardons des souvenirs inoubliables ex. Les 50 ans du chalet et bien d autres encore. Pensons souvent à la famille Eric Isabelle Pierre Mireille . le sourie de Marie Ange bien sur.Toutes nos pensées et bonne continuation réussite. Nous vous embrassons. la famille Seite ODile Jean-Yves Ludovic
Je découvre ce blog et cet article avec retard, mais avec beaucoup de plaisir, car j’ai le grand bonheur de connaitre cette maison et de retrouver dans ce texte les commentaires chaleureux qu’elle mérite. Les mots manquent pour exprimer avec exactitude la qualité de l’accueil, le soin apporté à la décoration et à la convivialité du lieu, sans oublier le magnifique paysage que l’on découvre tant du restaurant que des chambres. On se sent comme chez soi dans une maison de famille chaleureuse, où l’on déguste une grande cuisine, où tous les mets sont un vrai moment de bonheur que nos enfants et petits-enfants plébiscitent aussi. Pour résumer, un seul conseil et un seul souhait, pouvoir y retourner très vite pour un nouveau moment de bonheur. Bravo aux enfants de Marie-Ange Veyrat, Isabelle et Eric, de faire vivre ce lieu magique.
j ai a 2 reprises l ocasion d aller savourer quand mme Veyrat etait de ce monde que dire en 1 mot
magique inoubliable a tous point de vue, accueil, paysage et repas surtout; même ma fille age de 15 ans a adoré, elle qui va souvent au mac do, j ai ete surpris de ce qu elle a mange et surtout apprécié !
à recommander de 7 a 77 ans.
des que je me remonte dans la region, j espere que ses 2 enfants continuent la tradition.