Sensing
« Sensing (Paris 6e): propre sur lui »
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C’est l’annexe gourmande – et étoilée de Guy Martin. Le maestro du Véfour a mis en place une équipe policée et soigneuse. La déco de salle est sobre, chic, zen, moderne, avec, en prime, les figures, amusantes ou inquiétantes, c’est selon, de Françoise Petrovitch, joli choix artistique.
Sous sa houlette, le jeune Fabrizio la Mancia, qui vient de remplacer Rémy Van Pethegem, joue une partition soignée. C’est fin, chic, propre sur elle, même si ça manque un peu d’âme. Rien à redire au joli tourteau émietté au citron vert avec ses légumes en aigre-doux, aux cèpes en déclinaison (poêlés, panés en crème dans un verre), au turbot cuit meunière, mais flanqué de fenouil à la plancha, sous-cuits, qu’on a du mal à découper et d’une purée de topinambours, comme du cochon en deux cuissons avec sa sauce au poivre de Sichuan et ses légumes de saison.
On ajoute un joli Pessac Leognan servi au verre, un comté affiné par Marie Quatrehomme parfait un crémeux de moka avec glace au café et mousse de cappucino en un seul verre genre panacotta joliment gourmande. Bref, ce n’est pas mal. Même si sous la signature de Guy Martin, on attend plus.
Déçu cour toute la ligne
je ne me souviens même plus de ce que j’ai mangé …..
Déçus par le manque de saveurs, par le mauvais équilibre acidité salé, par la fadeur des desserts. Seul le service et les vins rattrapent la mauvaise impression ressentie dés l’entrée, et confirmée par la suite.