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Sola

« Sola (Paris 5e): perle franco-japonaise »

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Article du 3 octobre 2011

La façade © GP

Bien sûr, la colonie japonaise qui truste les places du podium de la gourmandise à la française sont désormais nombreuses à Paris. Entre Tetsu Goya (l’Epicure 108), Tateru Yoshino (Stella Maris)  ou Hiramatsu qui font figure de pionniers, il y a Kei (dans le 1er), le Sinishi Sato au Passage 53  (dans le 2e), et désormais Hiroki Yoshitake. Voilà donc Sola par Hiroki.

Youlin Ly © GP

L’adresse est maudite. Hélène Darroze y créa Toustem qui ne dura qu’un temps. Ce fut jadis les Traboucayres, puis les Bouchons de François Clerc. Voici une belle tentative franco-nippone pour lui redonner vie. Il y a la salle du rez de chaussée, rustique chic avec ses poutres, et puis la cave médiévale voûtée, revue en ryokan à la mode nippone, où il convient de prendre sa place en se déchaussant. Ce dernier lieu a son charme, même s’il peut déplaire aux claustrophobes.

Ambiance ryokan en cave © GP

Aux commandes du lieu : Youlin Ly, jeune français d’origine franco-cambodgienne et tunisienne, qui possède table à son nom, et le chef  japonais Hiroki Yoshitake, formé à l’Astrance, qui mitonne des menus surprise au gré de son inspiration du moment (air connu).

Anchois et croustillant © GP

Velouté de potiron au mascarpone © GP

Mon expérience toute récente, toute en délicatesse: l’anchois marinés avec fleur de coriandre accompagnés d’un velouté de potiron au mascarpone légèrement saupoudré de spéculos, en guise d’amuse-gueule.

Foie gras caramélisé au miso © GP

Thon rouge et tomates © GP

Puis le foie gras caramélisé au miso sur son toast épais et grillé et un thon rouge mi-cuit avec tomate cerise, tomate cœur de bœuf tomate ananas et kiwi, orné de shiso et basilic citronné, avec sa sauce kimizo (jaune d’œuf, vinaigre de riz et alcool de riz).

Maïs en tempura © GP

Et du maïs en tempura, avec lamelles de truffes noires, trompettes de la mort sur une purée de marrons et champignons de paris, émulsion de truffes et poudre de trompettes.

Bar et salade de coeur de palmier © GP

Le bar de petite pêche, avec salade de coeur de palmier, pâtissons vert et jaune, purée de gingembre et roquette à la moutarde.

Côte de cochon fermier © GP

Enfin la côte de cochon ibérique, ses légumes rôtis, ses cèpes, émincés, sa purée de topinambour au café et son jus de viande à l’échalote.

Meringue framboise et chocolat © GP

En guise de pré-dessert, des fraises avec un rien gelée de citron, crème de verveine, sorbet de verveine, meringue de chocolat blanc et zestes de citron vert. Enfin un dessert gourmand: les framboises, ganache de chocolat, cookies et glace vanille cachés sous une tuile de framboise.

La sommelière en tournis © GP

Bref, une expérience à tenter pour le plaisir, qui vous laisse tournoyant d’émotion douce et de réflexion sereine…

Sola

12, rue de l'Hôtel-Colbert
Paris 5e
Tél. 01 43 29 59 04
Menus : 35 (déj.), 45 (dîn.), 55, 75 €
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Maubert - Mutualité
Site: www.restaurant-sola.com

A propos de cet article

Publié le 3 octobre 2011 par

Sola” : 4 avis

  • quelle belle expérience vécue hier soir… on en sort vraiment transporté.
    Même si tout est déjà dit à propos de l’ambiance et des sentiments qui en découlent, il faut souligner que chaque plat est une oeuvre de raffinement et une oeuvre d’art tel un tableau.
    Bravo à ces artistes de nous procurer un tel bienfait

  • une superbe adresse en effet, à recommander

  • enfin, votre critique sur la subtile cuisine de Sola…

  • Jean Pecot

    Oui, très bon restaurant, et avec comme vous dites un petit plus question ambiance et sentiment de zenitude (ça fait déjà vu de dire ça mais c’est vrai ici). Et sans oublier un choix de vin et de saké malins (mais pas forcément donné)!

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Sola