Atao, la Dame aux Huîtres
« Le plein d’iode chez Atao (Paris 17e) »
Voilà la nouvelle bonne pioche, discrète, sobre, marine, iodée, du « mauvais dix-septième » – comme disent les agents immobiliers. Un quartier, qui, soit dit en pensant, devient gourmand et tendance. La Tête de Goinfre, le Bistral, la Bigarrade, c’est là, et nulle part ailleurs, entre Cardinet et la place Clichy. Bref, un lieu qui donne envie d’évasion. Si le besoin de mer se fait sentir, pas d’hésitation, cet Atao est pour vous.
L’enseigne signifie « éternité » en breton. Aux commandes: Laurence Maheo, faux airs de Chantal Goya narquois(e) et son compagnon Eric Foussat. Elle, ostréicultrice à Gavrinis, dans le golfe du Morbihan, lui, décorateur d’intérieur, veillent le lieu zen, blanc, bleu, genre cabane de pêcheur, proposent leur production, qui ravit Alain Passard, Jean-Pierre Vigato ou Jean-Louis Costes.
Les petites plates sont fines, exquises, les grosses noisetées, vives, iodées, les creuses charnues laissant happer et mordre le goût de la mer. On ajoute les crevettes (de Madagascar), le pain de Landemaine, le beurre de Cédric Briand, le carpaccio de saint-jacques (à 25 €) ou de bar (à 30 € tout de même), sans omettre le sauté de palourdes au saké (19 €) mitonnés par un chef japonais, aujourd’hui dimanche aux abonnés absents. Comme le pain perdu d’Alain et les crêpes au beurre, sucre, pommes rissolées.
On pardonne les toilettes dans la cour, la télé qui marche plein bruit, les gosses qui courent. C’est un lieu de vacances et le petit sauvignon d’Eric Louis (14 €) se boit à la régalade. Bref, on sort de là l’espit léger, la tête ailleurs, quelque part vers Arradon, Rhuys et l’île aux Moines.
Bonjour « Yves », qui êtes-vous? Vous n’avez pas de nom? Quand on accuse quelqu’un, en l’ occurence quelqu’une (que je ne connais pas), on ne le fait pas à visage caché. Je vais aller dès que possible dans ce restaurant qui semble vendre des huîtres normales. Quel intérêt d’aller tous les jours sur un parc à huîtres triploïdes? Vous voyez huître s’écrit avec un accent circonflexe sur le i ; c’est pour les protéger. Quand elles sont triploïdes comme toutes les « Gillardeau », elles perdent leur chapeau. Ce « petit » resto m’a l’air bien sympathique.
Dr JO
du « mauvais dix-septième » – comme disent les agents immobiliers !!
Mais non pas du tout, le « mauvais 17e », c’est ce qui est au-delà du trottoir de l’avenue de clichy et que les agents immobiliers tentent de faire croire que ce sont les Batignolles.
En réponse au restaurant Atao, je pense que le mot « offerts » n’est pas le terme correct à utiliser.
Je dirai plutôt « inclus dans le prix ».
En effet tous ces ingrédients (pain, beurre, rillettes de poisson maison, mayonnaise, aïoli, et citron) représentent un coût matière que vous vous devez de répercuter sur le prix de vente du plat.
Donc vous n’offrez rien, c’est le client qui paye !
Je dois dire que vous n’êtes pas le premier restaurateur à « jouer » avec ce mot magique « offert » ! Mais tous les clients ne sont pas dupes !
Cordialement,
Bonjour,
Nous souhaitons apporter une réponse au commentaire de R.kamali Dolatabadi.
Lorsque vous venez chez Atao, pain, beurre, rillettes de poisson maison, mayonnaise, aïoli, et citron sont offerts.
Bien évidemment, nous ne facturons donc pas le citron ! Ce commentaire vient très certainement d’une mauvaise compréhension de l’addition. En effet, ce sont les crêpes au citron (désignées sur l’addition par « Citron »), qui sont facturées 5 euros…
Nous allons de ce pas rectifier cette abréviation dans notre système de caisse, afin qu’aucune erreur d’interprétation ne soit possible !
Bonne journée à tous, et merci pour vos commentaires.
L’équipe du restaurant Atao.
Dîner gâché par une addition qui a l’outrecuidance de nous facturer 5 euros la rondelle de citron qui accompagne les huitres.
je recommande le ptit passage chez « atao » incontournable pour se dynamiser le mercredi midi ..
très bonnes huitres et un service impéccable !
7 mars 2012 – Très décus par le déjeuner dans ce petit restaurant. Avons pris la formule à 20 euros entrée +plat ou plat + dessert avec comme entrée 6 huitres et pot au feu de poisson. Le pot au feu n’avait aucun goût et il y nageait un peu de chou vert un peu trop cuit, une demi-carotte et une pomme de terre visiblement cuits longtemps à l’avance et un poisson blanc sans aucun goût. Le bouillon du pot au feu était tout à fait insipide. C’était un essai qui n’est vraiment pas concluant et nous ne le recommanderons pas.
nolwen dit:
Il faut arreter de critiquer Laurence Mahéo, qui fait son possible pour offrir un peu de sa bretagne a vous Parisien.
Ce restaurant est divin autant que les propriétaires.
En bretagne nous l’attendons elle et ses huitres a la pointe de Toulvern
Mais c’est indiqué sous l’article! 86, rue Lemercier à Paris 17e. Pour tous renseignements sur l’île de Gavrinis, merci d’appeler de notre part…
Puis-je avoir l’adresse de la GUINGUETTE ATAO ?
Très fan d’huitres, j’ai eu plaisir à réserver une petite table ce week-end. Extremement décue. 4 huitres plates en apéro sauf que nous avons attendu 45 minutes pour que le serveur vienne prendre notre commande, du coup nous avons dégusté les huitres sans boire un bon vin blanc. Serveur tres gentil mais on voit que ce n’est pas son métier.
Sont arrivés ensuite l’entrée et le plat à une vitesse folle.
Huitres tres bonnes, plats moyens (nous avons gouté le lieu et le homard), vin excellent mais sincérement, dans l’ensemble assez décus. Dommage.
Ce restaurant est absolument charmant et délicieux.
atao est un endroit rare, simple, très agréable, il ne ressemble pas à tous les restos branchés de la capitale, la nourriture
y est délicieuse, vraiment très bien cuisinée, très bien présentée, laurence mahéo est ostréicultrice, elle a tout appris sur le tas et passe beaucoup de temps sur son chantier en bretagne, pour l’avoir rencontrée une fois et avoir discuté avec elle, je peux vous dire qu’elle fait un travail énorme, qu’elle est appréciée des autres ostréiculteurs qui la trouve tous très forte dans ce qu’elle fait, elle a repris le domaine de son père, elle a grandi dans ce milieu et elle sait absolument de quoi elle parle, je crois juste que les gens ne supporte pas bien quand quelqu’un fait quelque chose de sympa, juste quelque
chose de bien, de simple d’hyper agréable!
L’île de Gavrinis est avant tout une île, sur laquelle se trouve le très célèbre tumulus. Le chantier de Laurence Mahéo n’a rien à faire ici, mais plutôt à la pointe de Toulvern, à Baden.
est-ce que ce n’était pas le restaurant de Françoise Landeau, dite « la dame des huitres » ?
ostréicultrice, faut pas pousser non plus, de mémoire d’huîtres on ne l’a jamais vue sur un parc à huitres ni même sur un chaland en baie de Quiberon, et son manque de connaissances ostréicoles dans une vidéo diffusée par Verjus était pathétique