Le Flaubert
« Paris 17e : la belle annexe de Michel Rostang »
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C’est la belle annexe douce, paisible, façon bistrot de toujours signée Michel Rostang fête ses trente ans en douceur, changeant de nom (c’était le Bistrot d’à Côté, c’est désormais le Flaubert), gardant sa belle jeunesse. Ce fut jadis une épicerie avec son rayon BOF. Il en reste des fixés sous verres de bon aloi. On ajoute une splendide collection de barbotines et de moulins à café, de vieux guides Michelin, quelques gravures et tableaux XIXe. Autant dire que l’atmosphère d’un lieu de toujours perdure.
Le service sourit, le menu carte à 45 € fait son effet, les vins de la vallée du Rhône (superbe crozes de Laurent Combier) s’imposent. Bref, on sait et on sent qu’on va se régaler. Ce que ne démentent pas le maquereau au vin blanc nouvelle manière, tartare de maigre, moules et salicornes, l’oeuf mollet aux trompettes de la mort, ni la vraie quenelle façon papa Rostang à Sassenage avec sa sauce Nantua, le coeur de canard aux figues ou l’araignée de porc à la moutarde, sur lesquels veille le jeune Romain Brechignac qui a l’âge du lieu.
Un ban pour les grosses coquillettes dites « extraordinaires » et qui le sont, avec leur jambon Prince de Paris, leurs cèpes, leurs copeaux de parmesan. Mais les saint-jacques avec choux caramélisés et jeunes carottes comme les desserts d’enfance (pots de crème chocolat à l’ancienne, croustillant aux figues, crème brûlée et crumble au pralin) valent de l’or. Voilà une maison de coeur.
Bonjour
Vous serez le premier restaurant ou je retournerai dès votre ouverture.
Bon courage
Andrea D’Onghia est :
Une passionnée de cuisine , bravo pour ce nouvel endroit ! Nous avons le plaisir de connaître la Grande Maison Rostang !
Nous vous invitons en ALSACE chez « PEONIA at HOME » si vous deviez être de passage…