Les Délices d'Aphrodite
« Paris 5e: les délices des Mavrommatis »
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C’est à la fois le bon coût des Mavrommatis, qui essaiment dans Paris, entre tables et comptoirs, boutiques et caves, la maison mère, simple et sûre. Pas leur grande table, qui est presqu’en face, mais une taverne comme aux Cyclades, ou à Chypre, leur berceau. Chez eux, Andreas, Evagoras et Dyonisos servent la cuisine simple et savante, raffinée et rustique, vive et sans apprêt qui est celle de leur coeur. Et le nôtre !
Les mezzés chauds ou froids, les dolmadès, les tzatziki, les souvlaki et autres kilpiti, le tarama aux œufs de cabillaud, comme la fava (la purée de fève ou de pois cassés) à la mode de Santorin. Il y a encore les poivrons doux avec les anchois marinés, les poulpes en folie, la féta, le halloumi, les calamars grillés, les feuilletés en pâte à philo, aux olives et tomates confites: assez pour faire une introduction pantagruélique à cette cuisine du soleil.
On n’omet pas de faire un sort aux meilleurs vins grecs du moment, les blancs ou rouges d’Argyros à Santorin, les vins de Naoussa, l’exquis Adairinis du nord de la Grèce à Goumenissa. On ajoute les plats principaux: keftedes (boulettes) d’agneau et veau à la menthe fraîche, souvla (épaule d’agneau au blé) ou souvlaki (brochettes d’agneau) avec sa ratatouille, sans omettre le cabillaud rôti à la tomate au fenouil et aux olives de Kalamata.
Impossible de faire l’impasse sur les desserts: baklava, kataïf (rouleau de cheveux d’ange aux amandes) avec glace vanille, parfait glacé chocolat/pistache et, bien sûr, mahalépi (crème de lait à la fleur d’oranger et pistaches grillées) règnent là en autres. Pas de fête grecque sans Mavrommatis !