Bar à Huîtres Ternes
« Pas ternes les huîtres (Paris 17e) »
C’est le neuf bar à huîtres de l’avenue Wagram, en lieu et place de ce qui fut autrefois le delicatessen à la mode yiddish de Patrick Goldenberg. L’endroit a été épousseté, revisité, modernisé, sur un mode contemporain et zen par le tandem Jean-Jacques Jouteux, en cuisine, et Garry Dorr, côté gestion. La déco sobre, dans les tons gris bleutés et vert d’eau est une réussite. Le lieu est cosy (mieux que la maison à la même enseigne, un peu usinaire, de Montparnasse).
Il y a le coin bar d’entrée, les tables bien mises, celle ronde non loin du banc de l’écailler où s’affaire le jeune Jonathan Lamine, récent champion d’Europe de la spécialité. Belles huîtres choisies en provenance des meilleurs terroirs (île de Ré, Cap Ferret, Lannilis, Utah Beach) et des meilleurs ostréiculteurs (Cadoret, Madec, David Hervé, Tarbouriech, parmi d’autres), fruits de mer extra frais et crustacés d’exception (oursins d’Irlande, langoustines royales) donnent naissance à de splendides plateaux.
En prime, des poissons cuisinés avec simplicité, au mieux de leur fraîcheur et de leur vérité, comme hier soir, le saint-pierre aux deux huiles (basilic, noix) flanqué d’une splendide purée à l’huile d’olive et d’épinards aux zestes de citron. Les desserts suivent le mouvement avec gaîté (soufflé glacé au Grand Marnier, omelette norvégienne), les menus malicieux rattrapent les prix à la carte qui tanguent comme le mouvement de la mer. Bref, ce bar à huîtres nouvelle manière fait carrément plaisir, à deux pas de la place des Ternes.
bonjour,magnifiques les photos d huitres;mais je ne savais pas quil y avait des huitres pour gaucher!
Je vous invite à révoir votre avis sur ce restaurant. Nous avons vécu une expérience catastrophique en décembre 2013. Le cadre est certes prometteur mais tout est surfait à commencer par le prix. Le reste suit: service distant ou absent, désorganisation complète dans le service. Nous avons mangés séparément dans un état de stress complet. On est parti furieux de s’être fait arnaqués. La promesse d’un bon moment en famille s’est transformée en une expérience lamentable et ridiculement couteuse. A éviter absolument. J’espère que vous publirez ce commentaire. Merci
Juste pour signaler que les excellentes huîtres « roses » du Bassin de Thau sont produites par la famille Tarbouriech (et non Tabouriech, comme écrit dans l’article).
Cela a bien changé depuis que vous êtes venu. Si les huîtres sont bonnes le reste est digne d’un restaurant d’abattage pour touriste.
Spécialement les fruits de mer pas très frais ou trop cuits dans tous les cas sans goût.
Une bien triste soirée au prix fort.
Si on veut être exhaustif et citer tout le monde, il ne faut pas oublier l’agence Avis de Tempête qui conseille depuis plus de 20 ans la famille Dorr dans leurs entreprises culinaires et la promotion de leurs établissements. Bien au delà de la très belle campagne d’affichage pour les Bars à Huitres, il faut aussi lui attribuer le travail en amont sur le repositionnement et sa déclinaison en terme de décoration intérieure et d’ambiance.
Bonjour,
Petite info, David Hervé a jeté l’encre à Châtillon (92)!
Depuis avril 2010, nous avons investi un petit espace boutique/dégustation autour de la gamme des huîtres de David (Fine claire et Pousse en claire de Marennes Oléron, Spéciale Ecaille d’Argent).
Bien à vous…
Ok, merci du tuyau! On note… A suivre …
Bonjour, je suis surpris que, dans votre Pudlo Paris, vous n’ayez jamais parlé du restaurant
« les ronchons », quai de la Tournelle. C’est vrai que c’est très petit, mais je le fréquente depuis l’ouverture, en 2005, et suis toujours ravi par la saveur de la cuisine simple, les conseils très
pointus pour les vins de Jean-Jacques Besnard, le patron, l’ambiance conviviale de la petite
salle, les prix. J’y croise des écrivains et ai fait, au bar, la connaissance de plusieurs épicuriens
sympathiques. C’est une adresse comme j’en connais assez peu à Paris.
Gérard Déserbais
cour des frères
67520 WANGEN
03 88 87 56 45
Vive Marennes-Oléron et vive David Hervé!
Cher Gilles, tout d’abord je vous souhaite une excellente année 2011.
Juste un petit mot pour vous dire que David Hervé vient d’un excellent terroir : Marennes Oléron.
Au plaisir de vous revoir prochainement au milieu des claires ostréicoles.