Le Relais du Bois
« Paris 16e: les malices de Lucien »
Lucien Georgelin © GP
C’est une ancienne ex-crémerie de 1908 prolongée d’un coin café, devenue un bistrot de quartier coloré en turquoise et bordeaux. Le patron est une figure, présente là depuis plus de cinquante ans: il y travaille comme commis de salle à l’âge de 16 ans et le racheta dix ans plus de tard. Un demi-siècle après, Lucien Georgelin, natif des Côtes du Nord (et non d’Armor, il tient!, reçoit avec la gentillesse, le sourire, la malice savante de l’aubergiste qui en a vu d’autres.
Daurade grillée au thym © GP
Son public d’habitués qui en ont vu d’autres vient ici goûter dans la bonne humeur et la simplicité unez cuisine qui n’a pas d’âge. Harengs aux pommes chaudes, poireaux vinaigrette, champignons à la grecque, tranche de foie de veau à l’anglaise, canard à l’orange ou brave confit aux pommes sautées. On notera encore la daurade grillée au thym et l’andouillette exquise, épicée à point, en direct de chez bon faiseur du bourg natal du brave Lucien, servie avec une purée de pommes de terre dite « excellente » sur la carte, et qui l’est vraiment.
Andouillette purée © GP
On boit là dessus un chinon les Gravières de Couly-Dutheil, avant de craquer sur une île flottante, une Tatin chaude à la crème fraîche ou un pain perdu glace caramel au goût d’enfance. Le sage Michel Mougeot veille en cuisine sur le bon frichiti maison, Lucien sourit, le public, du 16e et ses lisières, soupire d’aise. Voilà une demeure comme une machine à remonter le temps.
Pain perdu glace caramel © GP
Accueil policé, discrètement convivial, sans ronds de jambe ou autre souplesse d’échine.
Cuisine généreuse et traditionnelle – produits « naturels » et cuisinés « naturellement » si si si ça existe donc encore.
Bon vin ( de Loire) et …voisins – habitués – affables et diserts !
En deux mots comme en cent : Au revoir !
Cuisine honnête ; mais service contestable : on enlève les assiettes des convives sans prendre garde au fait que certains n’ont pas terminé.
Les toilettes sont à peine correctes, et il faut traverser la cuisine pour y aller.
L’accueil, la gentillesse, et sans oublié naturellement la carte variée méritent qu’on s’attarde dans cet endroit bien connu par une clientèle de quartier.
Je crois que les légumes sont cultivés par le patron dans la région parisienne.
Agréable moment à partager entre amis ou en famille
Effectivement ! Merci de la correction.
Cordialement,
Webmaster
Mon cher GP,
Le Chinon était si bon qu’il vous a ‘brouillé’ l’esprit. A tel point que avez cru manger un ‘pain perdu glace caramel’ alors qu’il s’agissait, à l’évidence, d’une andouillette servie avec une purée de pommes de terre !
Cordialement,