Normand du Cotentin, passé en Angleterre, rallié à la Bretagne via Rennes, rapatrié en Provence à Saint Rémy, Joël Durand est fameux au Japon, conte le chocolat à sa façon. La boutique est simplette mais on adore ses jolies ganaches numérotées, ses rochers aux noisettes, ses tablettes, ses confitures (ah, la framboise chocolat!). Sa crème […]...
Les « Mozartkügeln » (ou boules de Mozart) en version originale ? On les trouve, dans un emballage argenté à l’effigie d’Amadeus, à Salzbourg même chez les Fürst. Depuis 1884, les créateurs de cette confiserie exquise les proposent dans leur mini échoppe de la Brodgasse, mais aussi dans le salon, un brin démodé, de l’Alter Markt. L’arrière-grand-oncle Paul […]...
Patrick Schoenecker, natif de Verdun, qui était militaire de carrière dans les transmissions, a épousé la cause du bon chocolat avec passion. Après avoir été candidat libre au CFA de Chaumont, il crée sa boutique colorée en centre-ville où il propose une quinzaine de ganaches, une dizaine de tablettes, avec, en vedette, un palet noir, […]...
Cette boutique moderne, dédiée au chocolat dans ce qu’il a de meilleur, détonne au coeur du populaire quartier de San Polo. On ne joue pas ici la carte du folklore, ni celle de la tradition. Mais les belles matières premières et le travail artisanal de qualité réalisé devant vous par un maître chocolatier boosté par […]...
On n’arrête pas ce ciseleur sucré qui a fait de sa boutique chic, couleur cacao, en chêne, laiton et cuir, le temple des amoureux du vrai chocolat. Si vous ne connaissez pas Michel Chaudun, faites lui confiance autant pour ses créations exquises, comme le saucisson de chocolat, la coquille d’œuf noir ou au lait, les […]...
Il déménagera de quelques mètres dans l’ancienne entrée de la Banque Populaire qui elle va prendre sa place, mais demeurera la sentinelle gourmande et sucrée face à la gare. Sitôt débarqué du TGV, on redécouvre immédiatement Jean-Charles Lemoy. Ce Nancéen, formé chez Millet, rue St Dominique à Paris, messin depuis trente ans, où il a […]...
Stéphane Roux, natif de Toulon, a été formé chez Peltier à Saint-Etienne, Ganaches rhum vanille, praliné citron, malakoff (praliné amandes), Tanzanie, piment d’Espelette ou spéculos fondant possèdent du caractère. Quinzaine de sortes de tablettes aux épices et grands crus d’origine, tuiles en chocolat et craquants mendiants complètent la panoplie maison....
Il fut entraîneur de basket dans une vie antérieure, a créé sur une place de charme, un bar-salon dédié au chocolat de qualité. Bertrand Delahaye propose là quinze arômes différents, 65 goûts de sirop et des thés ou cafés de haute volée. Le « double choc » à boire propose l’explosion délicieuse en bouche mixant marschmallows et […]...
Confiseur (pâte d’amandes au calvados, marrons glacés), chocolatier (les fameuses paillardises), Michel Leclerc est le pâtissier d’élite de sa ville. « Pomme d’or » (caramélisée sur pâte sablée), « taïs » (crème pralinée et nougatine), « conquérant » (meringue aux amandes avec une mousse légère au chocolat) et tarte normande rissolée à l’ancienne sont à se rouler par terre. Le salon […]...
A Rouen, au Havre, à Evreux, bien sûr, Jean-Marie Auzou rayonne. Avec ses fins chocolats dont le « number one », une ganache amère à 82%, la « délicatesse », un praliné noisette avec sa jolie couverture blanche, le « Auzou » (gianduja noisettes fondant) et son chocolat amer à 72%, cet artisan sucré hors pair régale les fous de cacao […]...
Star chocolatère de sa ville qui s’exporte fort bien en Asie, Daniel Rebert mitonne avec art de fort belles ganaches amères ou au lait, des pralinés feuilletés de toute beauté, une « tendresse » (praliné noisette) à fondre, une « galante » (lactée avec citron vert) de haute volée, une splendide ganache au lait et caramel au beurre salé […]...
Elle est normande de Caen, a voyagé du Québec à Londres, en passant par New York et Athènes, avant de revenir au pays de ses beaux parents. Elle fabrique les chocolats sans sucre inutile, en privilégiant l’amer, avec de belles matières premières, comme le lui apprit son maître, jadis, Francis Boucher, rue de la Convention. […]...
Pascal Pochon, qui est le chef et pâtissier du Grand Hôtel des Thermes depuis trente ans, a ouvert cette boutique sous la houlette de son patron Serge Raulic, où il propose, avec discrétion, les chocolats en tout genre (jolis ganaches sous tous les thèmes classiques – et même aux légumes!) et les pâtisseries créatives du […]...
Rochelais, formé chez « Histoire du Chocolat » à Brest, Frédéric Bleuzen travaille les meilleures couvertures de Barry et de Valrhona pour confectionner des ganaches de choix : au citron, au caramel à la fleur de sel, à l’écorce d’orange ou à la mandarine, ses parfums divers sont des pièces d’orfèvre. Son « quetzalcoatl », praliné au lait noir et […]...
La boutique est pittoresque, chaleureusement vieillotte, avec stucs et vitraux. On vient pour la pause sucrée entre deux courses. Depuis 1854, on fabrique ici le fameux chocolat chaud à boire, mousseux, léger, parfumé à la cannelle, qui fait accourir tout le pays basque, qu’on goûte en compagnie de jolies brioches. La tradition continue, avec en […]...
Bayonne? La capitale du chocolat français. Elle est la première cité hexagonale à fabriquer le chocolat, dès 1496. Expulsés d’Espagne et du Portugal, les Juifs y apportent cette délicatesse, découverte dans les colonies d’Amérique latine par les conquistadors. Réputé pour ses vertus aphrodisiaques et reconstituantes, le cacao se buvait alors en breuvage chaud additionné d’épices. […]...
Sébastien Papion, natif de Pithiviers, qui a notamment travaillé chez Maiffret à Paris et à Cannes, ainsi qu’au Bonbon Royal, rue Jouffroy d’Abans dans le 17e arrondissement, a laissé tomber la pâtisserie pour se consacrer exclusivement à la confiserie et aux chocolats. Ses belles ganaches (olivier, orchidée, cerise, bergamote, tonka, arabica), ses bouchées, rochers, pralinés, […]...
Mythique: le lieu, les stucs, la vitrine, l’intérieur, façon café Mitteleuropa, revu en boutique alléchante de toujours. Avec Thierry Auer, c’est désormais la 5e génération qui se trouve aux commandes depuis la création de la maison. L’artisanat des douceurs y est toujours soigné, l’accueil amical et le conseil en prime. Cette institution millésimée 1820 de […]...
Il a fait des stages chez Pierre Hermé, au temps de Fauchon, et a travaillé en pâtisserie à la Grande Ourse à Val d’Isère et au Royal Monceau à Paris. Claude Déat a fait d’une échoppe pimpante place de Jaude, le temple du gâteau frais et du chocolat en finesse. Ses ganaches valent le déplacement. […]...
C’est un petit gars de Nancy, natif de Laxou, qui a apprit le métier à Besançon, puis chez Fauchon à Paris, avant de s’installer en 1995 à Thiers. A Clermont, Jean-Christophe Museur a ouvert une ambassade de ses produits, où il s’amuse avec de jolies ganaches, des couteaux ou des voitures en chocolat, des tablettes […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.