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Remarque à F-R Gaudry sur l’Astrance

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Article du 19 octobre 2010

Cela m’embête toujours de jouer les donneurs de leçons, donc les « vieux cons » (mais on passe vite, sans s’en apercevoir, du rang de « jeune con » à celui de « vieux con »…), mais voilà que je tombe, avec quelques jours de retard sur la chronique de mon confrère et cadet François-Régis Gaudry, dans l’Express Styles de cette semaine, consacrée à l’Astrance « qui fête ses dix ans« . Le problème est que l’article se veut de synthèse, donc historique, donc de bilan, si l’on veut, récapitulatif.

Pascal Barbot et Christophe Rohat © Maurice Rougemont

Or, au tout début, notre ami Gaudry explique qu’en octobre 2010, Pascal Barbot et Christophe Rohat, « fraîchement sortis de l’Arpège tentent l’aventure gastronomique dans une rue encaissée du XVIe arrondissement« . Or, ça ne s’est, évidemment, pas passé du tout comme ça. S’il avait lu la recension de mon dernier repas à l’Astrance, le 25/06/2010, mon jeune confrère aurait compris que Barbot et Rohat s’étaient déjà associés une première fois chez Lapérouse – c’était au temps de Michel Coencas. Et même si les choses ne s’étaient pas idéalement déroulées cette première expérience avait compté fortement dans leur histoire. Et auparavant, donc après leur formation à l’Arpège, ils étaient passés l’un (Christophe) chez Gagnaire à Paris, l’autre (Pascal) à Sydney dans l’une des meilleures tables australiennes…

Christophe Rohat et Pascal Barbot © Maurice Rougemont

Bref, j’épilogue. Mais cette histoire me fait penser aux photos retouchées de l’époque stalinienne, où les mauvais sujets étaient effacés du portrait de groupe. L’épisode Lapérouse, même s’il ne s’est pas avéré glorieux, constitue, qu’on le veuille ou non, le premier pas du tandem gagnant de l’Astrance… qui allait être, à ses débuts,  la « révélation de l’année » du Pudlo Paris 2002… Mais c’est déjà une autre histoire. L’excuse de François-Régis Gaudry, qui ne manque généralement pas de pertinence, ni de compétence, c’est que dans les années 1990, il était sinon dans les choux, du moins en culottes courtes. Ou presque.

Les anchois © Maurice Rougemont

Comme dit Lénine, que je citais, incidemment, ce matin, sur mon site Facebook, « les faits sont têtus, mais ils sont les faits« .

A propos de cet article

Publié le 19 octobre 2010 par

Remarque à F-R Gaudry sur l’Astrance” : 8 avis

  • renemarc

    employés,associés ! blanc bonnet,bonnet blanc ? pour les curieux lire page 246 à 252
    de  » Au revoir to all that  » publié en 2009

  • Au contraire, je ne la lui reproche pas! Je lui trouve même une belle excuse…

  • ‘L’excuse de François-Régis Gaudry (…) c’est que dans les années 1990, il était sinon dans les choux, du moins en culottes courtes’ : si je vous comprends bien, vous lui reprochez sa relative jeunesse ? S’il avait 50 ans, quelle serait donc son excuse ?

  • C’est drôle mais ce matin, il a eu droit a une leçon sur le feuilletage. Vous devriez consulter son dernier poste ou il donne des conseils de pizzaiolo pour réaliser une galette maison….enfin je dis ca…

  • C’est bien ce que je pense…

  • Cassandra

    Et que y-a-t-il de mauvais à donner une leçon juste et au bon moment ? Les echecs et les problèmes en tout genre font partie de la vie. Barbot et Rohat sont sorti grandi de l' »éxpérience Lapérouse », il n’y a aucune raison de modifier le cours de leur histoire.

  • Ah, ça c’est une bonne idée… En privé! Je n’y avais pas pensé…

  • Pierre Michel

    Mais pourquoi ne pas lui dire en privé pour qu’il corrige ses fautes et ainsi éviter de passer, comme vous le souligner, pour un donneur de leçons ?

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