Guido de Luca
« Paris 17e: la trattoria de Romain »
On connaît Guido e Romano, qui a pris la place de Paolo Petrini, rue du Débarcadère. On ignorait encore Guido de Luca, rue Thann, qui est, comme son nom ne l’indique pas la demeure du fiston de Guido, Romain, sis dans l’ancienne petite boîte où s’illustra jadis la fameuse Guyvonne, « mère » façon Curnonsky. Drôle, vif, jeune, enthousiaste, élégant, Romain vante la carte du jour, les vins de fort belle extraction (vermentino de Guado al Tasso dans les Bolgheri, pighaia de Serafini et Vidotto en Vénétie) qui accompagnent, à prix modérés, propositions et pâtes du jour.
Calamars poêlés à la tomate, ail et olives, salade de roquette, poire et gorgonzola, salade caprese (tomate, mozzarella), taglione aux truffes noires, risotto au safran et langoustines ou liguine « comme les mange Sophia Loren » (avec tomate, parmesan, basilic) donnent des envies de grandes vacances.
Le cadre est moderne, intime (il n’y a que vingt cinq couverts), des toiles et affiches contemporaines, un peu de couleur, de la vie et, in fine, le semi-freddo à l’amaretto se mange tout seul.