Carte Blanche
« Pas de carton rouge à Carte Blanche (Paris 9e) »
Article Archivé
Selon nos dernières informations l'article fait référence à des informations qui sont maintenant obsolètes.
Cet article est donc archivé.
Michael P., notre bien aimé webmaster, a aimé Carte Blanche. Suivons le avec confiance…
La salle © MP
Au cœur de la vague des bistrots-gastros parisiens, cet établissement avait su, dès 2005, se faire une place dans ce nouveau genre dit de la « bistronomie ». Le genre ? Des passionnés souvent passés par de grandes maisons qui proposent, dans des menus-ardoises à prix serrés, une cuisine de qualité. Les stars du genre ce nomment l’Entredgeu, l’Absinthe ou encore le Bouchon et l’Assiette.
Boeuf sauté au miso et feuille de soja © MP
Ici, on ne déroge pas à la règle : ouvert dans le calme de la rue Lamartine par Claude Dupont et Jean-François Renard qui firent leurs classes dans les plus belles maisons (on pense à Pierre Gagnaire), Carte Blanche a su s’imposer comme un modèle du genre. Sept ans après ses débuts, cette maison au cadre propret, désormais dirigée par Pierre Lambert, a su conserver son âme tout en prenant un accent un tantinet fusion au gré d’une carte jouant assez finement les mets asiatisants.
Saint-jacques et risotto au curry © MP
Le ton est juste, la carte sérieuse même si elle est un tantinet réduite (3 entrées, 3 plats et 3 desserts), la réalisation probante. Au menu ce soir-là : joli tartare de veau au sarrasin et coulis de mangue, bœuf sauté au miso et feuilles de soja pour une belle association, noix de Saint-Jacques parfaitement cuite sur son risotto au curry et filet de bar poêlé (un poil trop cuit, hélas) avec ses légumes d’hiver et quinoa gourmand. La panna cotta au kiwi et sa gelée de yaourt met un point final plein de fraîcheur et de gourmandise. On note aussi une carte des vins, certes un peu chiche, mais qui joue le côté raisonnable avec ces flacons entre 20 et 35 €. Bref, une Carte Blanche à noter d’une pierre de la même couleur.
Panna cotta au kiwi © MP
