Minimes

Décor du premier étage © GP

Exit Baci, table italienne surfaite dans une ambiance de café florentine. Place à Minimes, brasserie de charme, chic et gourmande. Aux commandes, Alexandre Chapon et Thierry Costes qui ont sorti leur artillerie attractive: décor baroque, chromatismes joyaux, jolis luminaires, tables de marbre et recoins, le tout signé d’un duo féminin, Elisa Weygand et Aurore Lanternier, deux élèves d’Indira Mahdavi. Il y a le premier étage genre boudoir salon privatisable, le rez de chaussée clair ou plus sombre, avec ses recoins, son coin comptoir, son service jeune et affable, sa carte alléchante, signée de Jean-Philippe Leboeuf, un ancien du Crillon, époque Constant, Drouant, avec Grondard et Alléno, et du Carré des Feuillants, avec Dutournier qu’on croisa au Clocher Péreire.

Poêlée de chipirons © GP

Là, il signe une carte de brasserie chic et gourmande où poêlée de chipirons à la plancha au piment d’Espelette, salade de haricots verts à l’huile de truffe ou d’artichauts crus truffés, velouté de châtaigne et carpaccio de saint jacques jouent la cuisine tendance mais sans forfanterie, ni fausse note. Goûts précis, assiettes nettes: voilà ce qui vous attend sans coup férir. On ajoute les plats du jour (turbot aux pommes grenailles) ou ceux de la tradition revu au gré de la mode (pluma ibérique avec miel et soja, joli fish & chips avec filet de cabillaud finement pané et guère trop cuit plus des pommes paille): bref, une heureuse surprise.

Fish & Chips © GP

On boit au verre le petit Sirius, petit bordeaux de négoce très merlot/cabernet à 4,50 € le verre et la tarte au citron meringuée, qui, même trop liquide, passe comme une lettre à la poste. Accueil plein de verve de la vive Maria-Pia.

Tarte au citron meringuée © GP