La Cigale Récamier
« La Cigale/Récamier (Paris 7e): chez Gérard »
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Gérard Idoux © GP
Je ne sais pas si on dit aujourd’hui « le Récamier » ou « la Cigale/Récamier ». Mais on pourrait dire aussi bien « chez Gérard », qui a soin de mettre son nom sur toutes les assiettes (cf ci dessous). Nous sommes, bien sûr, chez Gérard Idoux, l’ex-propriétaire de la Cigale de la rue Chomel qui a démocratisé le bon vieux Récamier de Martin Cantegrit. La maison affiche complet en temps de crise, tout le monde sourit, y compris lui.
Céleri remoulade © GP
Hier midi, même si le temps était frisquet, il y avait des gens en terrasse dans l’impasse. Le beau monde de la presse et de l’édition – Grasset en tête et Valérie Solvit, la « RP », entre autres belles choses – du syndicat des « louchébems » – s’était donné rendez-vous ici même. Gérard Idoux, que je connus par Lionel Poilâne, qui déjeunait aussi bien rue Chomel (à la Cigale) que rue Récamier (chez l’ami Martin), est demeuré fidèle au gamin fugueur qu’il fut. Lionel me l’avait fait connaître comme on révèle un secret. Ce jeune ancien de Ledoyen, époque Legay-Trocellier-Lejeune, était un expert ès soufflé. Il l’est resté.
Foie de veau au miel © GP
Mon déjeuner de ce jour: céleri rémoulade – un céleri tranché en lamelles larges comme des tagliatelle, avec tuile de parmesan et coeur de sucrine -, foie de veau au miel, ses pommes à la peau, tranché épais, cuit rosé, plus un chutney, enfin un splendide soufflé chaud, mini de taille, maxi de goût et de légèreté, au caramel et beurre salé. On ajoute le verre de chinon signé Pierre Couly et l’on se dit que, sans ruiner, la maison fait une cantine chic de style et de bon goût à la française…
Souffle au caramel © GP
Une cuisine authentique et très généreux. De bons produits, bien travaillés. Un service sympathique. Une carte des vins à la hauteur.
Client fidèle de l’ancien Recamier, je suistrès déçu de l’établissement depuis la réouverture. J’y suis allé trois fois espérant une amélioration. Que nenni.
Qualité en baisse, personnel peu sympathique, cadre décevant. A fuir!
September 23th. the place joyously crowded, we got a table for two without reservation, had the most amazing souffles a chevres and a remarkable pistachio ice cream. Kudos for le Recamier.
Invité par des amis au restaurant « les soufflés du Récamier (ex Récamier je crois), je dois vous faire part de ma satisfaction et de mon profond rejet pour cet établissement.
Satisfaction pour la table, le décor et la situation , le tout frôlant la perfection , atteignant en tous cas l’excellence .
Profond rejet maintenant pour un accueil des plus rébarbatifs pour atteindre ou frôler les limites de l’impolitesse, au point que mes amis et moi-même avons décidé, outre les conseils à nos relations, de ne plus fréquenter cet établissement ;
Qui à coté de ses atouts pour triompher, salarie je pense , une direction et un accueil pour tout perdre rapidement.
J’ajoute , et c’est l’avis général, que l’impossibilité de réservation pour un restaurant renommé , frise l’aberration.
Enchanté certes , mais plus encore déçu eu désolé.
Christian Margot.
un repas épouvantable : un décor d’hôpital aux tables de jardin trop serrées ,des soufflets insipides pas cuits ,du vin rouge servi à 5°c
un temps de service interminable..
Nous sommes partis avant les desserts estimant qu’on se moquait des clients.
Qu’est ce donc qu’un « hourdé »?
Je persiste et je signe. En fi de semaine dernière, un ami (fidèle comme moi du Récamier, car dieu que les soufflés y étaient bons, tout comme la délicieuse terrine de lapin en entrée !), y était, donc, en couple. Leurs commentaires : des soufflés fadasses avec des accompagnements chichiteux. Ils avaient pris des entrées : la jeune femme (gourmande) indignée : « on aurait dit un amuse-bouche » ! Et le même problème avec les bidules de commande électronique : une attente interminable pour la commande, des erreurs pour les desserts….
Ce propos est trés exagéré. Je déjeunais aussi ce hourdé reprise après des travaux tout l’été. Il y avait besoin d’un peu de rodage. Mais la cuisine est toujours très bonne et le personnel aussi gentil. Je dis donc : Bravo Gérard, continuez !
Un vieil ami (politologue discret mais connu) m’invite régulièrement au Récamier dont il est un client particulièrement fidèle. Première surprise : plus de réservation possible : en fait, c’est faux, mais, avons-nous découvert, mon ami ayant fini par coincer le patron réfugié au fond de son antre, la réservation est réservée aux VIP, les autres devant faire la queue… Nous y avons déjeuné aujourd’hui, jour de réouverture après deux mois de travaux. Affligeant. L’intérieur a été rafraîchi…et les tables resserrées. La carte, elle, a fondu : plus de soufflé au fromage, par exemple… L’ardoise des plats du jour(peu nombreux) est présentée avec réticence (car la carte imprimée insiste sur le foie gras en entrée, évidemment). Je me suis rabattu sur un soufflé au chèvre un peu fade accompagné de petites têtes d’asperges et d’une tranche (très mince) de nectarine : je me serais cru à Atlanta (Georgie, USA). Mon convive a en vain demandé par trois fois quel pourrait être l’accompagnement de son tartare, qui lui a été servi d’autorité avec des pommes de terre (jadis, il y a trois mois, il obtenait sans peine des haricots verts). Le service a été interminable et confus. Les malheureux serveurs sont dotés pour les commandes de gadgets électroniques sans doute poldèves, ce qui explique que ma commande d’une glace pistache/lait d’amandes se soit traduite par l’arrivée de boules de glace manquant singulièrement de couleur verte, évidemment renvoyée, le vrai dessert mettant un quart d’heure à arriver. Au moins était-il bon. Encore une demi-heure à attendre pour le café (commandé au même moment que le dessert). Encore une autre pour l’addition. Fluctuat…et mergit !
Commentaires très déplacés !!!nous ne sommes pas des peoples et nous avons toujours été très bien reçus !des personnes adorables en service qui sont aux petits soins avec les clients ! Une famille qui a encore le sens du travail et des valeurs !! Une cuisine excellente de très grande qualité ! Les souffles ,toujours innovants , sales ou sucres , un vrai bonheur !! Félicitations à cette jolie et gentille famille et bien sur à son personnel
5 août, 19h45 à la Cigale Récamier, temple incontesté du soufflé. L’immense terrasse encore vide, une rue de Sèvres déserte.
« Auriez vous une table en terrasse s’il vous plait ?
Le Garçon : « avez vous réservé ?
Le Client : non
G : vous n’y pensez pas sauf à libérer la table à 20h30 !
C : et à l ‘intérieur, est ce climatisé ?
G : oui, enfin non, il y a un ventilateur.
Nous entrons, accompagnés par un autre garçon. La chaleur est étouffante. Il nous propose la plus petite table pour deux probablement à l’évidence pour se serrer les coudes, juste derrière la porte qu’il referme précautionneusement derrière nous, histoire de ne pas laisser sortir la chaleur d’une salle totalement vide. Devant l’inconfort d’une température qui dépasse les 25 degrés sans même l’espoir d’un courant d’air, hors un ventilateur qu’on nous promet de mettre en marche sitôt assis, nous décidons de ne pas rester tant l’accueil est inhospitalier. Nous entendons alors derrière nous la rumeur des garçons persifleurs, satisfaits de voir partir des clients trop exigeants qui refusent de payer pour « ça » et les regards hautain d’un personnel désagréable parce ce que ça doit faire chic et grand genre de se prendre pour un client blasé et irrespectueux, habitués qu’ils sont d’une clientèle captive au prétexte que le lieu est agréable et l’endroit un peu mondain. Probablement faut-il ici être connu et reconnu pour forcer l’empathie et la sympathie ! Drôle de monde ! Démonstration au top d’un service qui n’est pas digne d’une corporation qui, reconnaissons-le, se met souvent en quatre pour faire plaisir. Il faut être maso pour accepter d’être traité comme un chien dans un jeu de quille. Ce 5 août au soir, à la Cigale Recamier, soufflé n’est pas joué.