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Zum Loejelgucker

« Traenheim: l’Alsace éternelle »

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Article du 4 septembre 2012

Lydie et Claude Fuchs © GP

C’est une table éternelle, parfaite pour un adieu (provisoire) à un bel été alsacien. Une ancienne ferme du XVIIIe siècle, haute de murs, dans un beau village des débuts du vignoble. Nous sommes au Löjelgücker de Traenheim relancée de jolie  façon par Claude Fuchs qui a modernisé son labo et son entrée côté cour, mais sans changer le style même de la demeure.

Zum Loejelgucker © GP

On aime cette maison douce pour son pittoresque non feint, sa haute façade à pans de bois, son intérieur chaleureux avec ses fresques de 1947 sur le thème de la vigne. L’accueil de Lydie est le sourire même, la carte des vins une ode aux vignerons d’ici, avec des tarifs sages et les menus comme la carte « mixe » terroir et marché avec un talent évident.

Croute aux champignons © GP

Le presskopf, le pâté en croûte de veau, la croûte aux champignons à la crème, le croustillant de munster banc aux poireaux, la salade de girolles (même si ces derniers disparaissent un peu sous les pousses de soja, les feuilles de salades et tomates fraîches ou séchées) avec ses goujonnettes de maquereau grillées font des entrées de caractère.

Croustillant de munster aux poireaux © GP

Il y a encore les lewerknepfle (ou quenelles de foie) à la choucroute nouvelle et pommes sautées, les joues de porc confites à la crème de persil,  la langue de veau cuite en pot au feu servie avec une sapide  sauce gribiche, tous et toutes fidèles à la tradition, le tout à prix de raison (9,50 € pour les käseknepfle aux oignons et lardons). On ajoute les pommes sautées aux oignons confits, en guise d’accompagnements exquis, plus les quenelles de brochet faites maison, en version mini, flanquée d’une sauce au riesling et de spätzle.

Quenelles de foies à la choucroute © GP

Pour couronner le tout, on goûte aux desserts classiques : vacherin glacé grand mère, tarte aux fruits  à retomber en enfance, crème brûlée au au chocolat blanc et myrtille. Et l’on n’oublie la carte des vins comme un hommage aux vignerons d’ici, avec des tarifs sages, à commencer par le muscat et le pinot noir (à 19,80 €!) signé de la star locale, le rigoureux Frédéric Mochel, qui réussit tout ce qu’il touche.

Langue de veau en pot au feu sauce gribiche © GP

Bref, une maison heureuse, gaie, alsacienne et pimpante, pile poile comme on l’aime.

Vacherin glace © GP

Zum Loejelgucker

17, rue Principale
67310 Traenheim
Tél. 03 88 50 38 19
Menus : 7,80 (déj.), 22, 42 €
Carte : 30-50 €

A propos de cet article

Publié le 4 septembre 2012 par

Zum Loejelgucker” : 1 avis

  • Bruno MARSOT

    Le restaurant de « larme-ville » (Traenheim traduit en français).
    J’y avais goûté des joues de porcs confites il y a a quelques années.
    Sans doute à revisiter, en allant, chez Mochel, chercher du vin et/ou, en allant, chez Rothgerber, acheter –pas cher– des pommes excellentes et jus de fruits, non moins excellents !

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Zum Loejelgucker