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Les Parisiennes

« Les Parisiennes (Paris 7e): très province… »

Article du 5 août 2012
Quand Jean-Pierre Espiard, notre tailleur gourmet, si rare et si discret, passe l’été à Paris, il déniche une neuve adresse à la volée. Suivons le chez ces Parisiennes relaxes…

La terrasse © J-P Espiard

Voilà une adresse neuve, calme, sympa, détendue, comme en province. Cela s’appelle les Parisiennes, comme par anti-phrase. Il y a une exquise terrasse avec sa marquise dans son jus, à l’ancienne, l’impression d’être ailleurs, sur une allée verdoyante, en oubliant les tracas de la capitale sur cette large avenue du 7e. On songe évidemment au Blondin des « Enfants du Bon Dieu »: « Là où nous habitons, les avenues sont profondes et calmes comme des allées de cimetière. Les chemins qui conduisent de l’École militaire aux Invalides semblent s’ouvrir sur des funérailles nationales. »

La salle © J-P Espiard

Aux commandes de la maison, Sarkis Markarian que l’on a connu aux Funambules dans le 11e. Ce joyeux drille qui fait un aubergiste de bon ton a  traversé la Seine pour venir régaler la clientèle bien sage du 7e. La
déco est léchée, le lieu tendance, quoique sans tapage. La bonne surprise? Elle est en cuisine avec la présence du jeune Régis Mongin, élève doué d’Eric Frechon au Bristol.

Tartare de Dorade © J-P Espiard

Son style: simple, mais savoureux, sans vraie surprise, certes, quoique jouant, non sans adresse, le classique revisité, l’exotisme en pointillé, avec des idées dans le vent et des produits de qualité. Le tout est facturé à prix cléments. On craque pour l’amusant risotto de coquillettes, le délicieux oeuf benedict au saumon fumé avec ses pousses d’épinards, le boeuf thaï façon Tigre qui Pleure, émincé, joliment assaisonné, accompagné d’une généreuse salade de légumes croquants parfumés et huile de sésame.

Fish & Chips © J-P Espiard

Il y a encore le frais tartare de dorade Royale aux herbes avec le taboulé maison, l’amusant Fish & Chips, enfin le brave sundae fraises et le mi-cuit au chocolat Valhrona gentillet qui font des issues sans histoire. On arrose le tout d’un côtes de Provence château Minuty cuvée Prestige. Assez pour rêver aux parages d’Hyères et de Ste Maxime le temps d’un déjeuner du mois d’août à Paris.

Sundae fraise © J-P Espiard

Les Parisiennes

17 avenue de la Motte Picquet
Paris 7e
Tél. 01 47 05 07 37
Menus : 13 (déj., formule) €
Carte : 45 €
Fermeture hebdo. : Lundi (août), dimanche
Métro(s) proche(s) : La Tour-Maubourg

A propos de cet article

Publié le 5 août 2012 par

Les Parisiennes” : 5 avis

  • dubois

    mr veuillez faire le necessaire aupres de votre personnel car certaines attitudes ne sont pas acceptables ns sommes clients meme si ne venons pas tout les jours en esperant que vs ferez le necessaire

  • Titiane

    Qu’elle merveille un endroit calme (avec terrasse) oû on est bien accueilli en plein 7eme – il est vrai que nous étions le 24 Juillet
    La formule du déj à €13 (plat du jour/café) est très bonne, la carte est appétissante, évidemment un peu plus chère.
    Apperçu le décor de l’intérieur, bcq de tables rondes et de l’espace entre les tables.
    J’y retournerai sûrement bientôt!

  • Marie Christine

    Je viens manger régulièrement dans cet agréable restaurant . Il est rare de trouver dans Paris un lieu ou l’on a un accueil sympathique, un repas original et une carte variée pour un prix abordable … Je le recommande a tous mes amis …

  • medioni lionel

    accueil faussement sympathique, service pathétique et incompétent à la limite du foutage de gueule, décor indigent,
    carte triste, cuisine grasse et sans imagination, desserts affligeants de banalité
    bref à oublier de toute urgence, une adresse pour rien, encore que … c’est tellement mauvais qu’ à ce prix là c’est déjà honteux …

  • Pieric

    Et un second restaurant à l’adresse où se trouvait le Restaurant Lei.

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