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Sissinou

« Biarritz: Sissinou m’était conté »

Article du 2 juin 2012

Michel Cassou-Debat © GP

Au centre de Biarritz, Michel Cassou-Debat, dit Sissinou, est le discret des bons chefs de la région. Cet ancien de Troisgros, du Crillon, du Grand Véfour et du voisin Palais, au temps de Grégoire Sein, s’est rallié au parti de la modestie. Le cadre contemporain dans les tons gris est clair, le service souriant et la cuisine alerte créent l’événement, mais sans tapage, dans cette table d’angle du cœur de la ville. Marie, qui accueille désormais dans le restaurant qu’ils viennent d’ouvrir au Musée de la Mer, est relayée en salle par un jeune service appliqué. Et Michel mitonne avec sérieux une cuisine fine, légère,  finaude, bien dans l’air du temps.

Pressé de sardines au caviar d’aubergine et gelée de tomate, tempura de fleur de courgettes et escabèche de chipirons, saint-pierre rôti et pannequet de txanguro à l’émulsion de crustacés ou encore rouget poêlé et kokotxas (les bajoues) de morue sont  vifs, nets, précis, sans bavure. En dessert, la pina colada, la panna cotta au chocolat blanc avec sa soupe de fruits rouges ou la jolie poêlée de cerises aux amandes avec sa glace pistache sont la fraîcheur même.

Sissinou

5, avenue, Foch
64200 Biarritz
Tél. 05 59 22 51 50
Menus : 20 (formule, déj.), 58 €
Carte : 65 €

A propos de cet article

Publié le 2 juin 2012 par

Sissinou” : 3 avis

  • Mimilelandais

    franchement on a pas dû aller dans le même Resto
    C’est top !
    Et pour la durée… Il est toujours là et toujours aussi bon !!!

  • lucq

    cuisine fine mais rien dans l’assiette,heureusement c’etais le midi et j’ai pu me ratrapé le soir.Monsieur il y a des tgv tous les 4h pour retourné a paris.si vous voulez je vous offre le billet

  • JACQUES

    Nous y avons diné le vendredi 7/09. A propos du champagne : nous avons demandé chacun une coupe ; rien à dire , mais pour ma deuxieme coupe le maître d’hôtel à fini une premiere bouteille et rempli le verre (il en manquait les deux tiers), avec le début d’une deuxieme bouteille qui n’avait semble-t-il rien a voir avac la marque de la premiere coupe. J’ai gouté et laisse le verre aux trois quarts plein.
    Autre exercice : de par la situation en hauteur de la salle j’ai observé un deuxième manège: deux dames, que le maître d’hôtel semblait connaître se sont installées dans la partie inférieure de la salle. Elles ont demandé un apéritif -je ne sais pas lequel- toujours est-il que le même manège s’est déroulé de la même façon : une bouteille dejà entamée n’a pas suffit pour les deux verres; qu’a fait le maître d’hôtel ? il a transvasé du premier v’erre dans le second pour avoir la même quantité de liquide dans l’un et dans l’autre.
    Je pense que ce restaurant ne tiendra pas longtemps et je recommande à tous d’éviter ce piège à clients.
    Il est permis de se demander ce qui se passe dans les cuisines.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Sissinou