Moissonnier
« Moissonnier (Paris 5e): éternel, mais… »
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Il ne manque pas grand chose à Moissonnier pour faire un succès. La demeure est vieille comme Paris, figure le bouchons mi lyonnais, mi franc comtois de fondation avec alacrité. Aux commandes, depuis quinze ans, les Mayet, qui sont jurassiens de Lons-le-Saulnier, assurent avec gentillesse.
Philippe, qui a travaillé chez Troisgros à Roanne, Bise à Talloires, Senderens chez Lucas Carton, fait ici modeste et joue même ici nettement en dessous du registre où on l’attend, compte tenu de son brillant CV. Valérie accueille avec le sourire, sert avec précision, joue les maîtresses de maison comme en province avec bienveillance. Bref, c’est sympathique, et on se dit qu’il ne manque pas grand chose pour faire de ce bouchon éternel un succès.
Un brin de timidité, des inclinaisons saucières, un coup de main un peu appuyé, un rien de décontraction qui manque? Certes… Pourtant tout le monde semble heureux d’être là, l’addition sait se faire câline (même si les prix des plats sautillent de 17 € l’andouillette – ou même de 15 € le boudin campagnard- à 33 € le poulet aux morilles et vin jaune), les vins au pot sont friands et frais (côteaux du lyonnais ou chiroubles de Louis Tête), les banquettes d’avant ont été refaire façon cuir rouge et on y est bien. Manque-t-il un supplément d’âme?
Reste que vos cousins d’Amérique ou d’Australie seront ravis de retrouver ici un air vieille province, que distille l’oeuf en meurette (un peu perdu dans sa sauce l’oeuf), la frisée aux lardons, la quenelle soufflée, le tablier de sapeur sauce gribiche, le boeuf mironton (hyper saucier et saucé) avec son généreux gratin comtois. Et, en issue, la glace aux pruneaux passent tout seuls…
Bref, un peu de finesse en sus, encore plus de sourire et de chaleur et on sera totalement heureux chez Moissonnier.
J’y suis allée lorsque j’étais gamin avec mon père dans les années 80, c’était Un peu notre cantine
Mon plat préféré était le grenadin de veau sauce morilles
Un dimanche midi, nous avons déjeuner avec le président de la république mr Mitterand
Hallucinant !!!
Dommage qu’il soit fermer
comme je suis a la fois déçut et surpris par cette triste nouvelles. que d’heures agréables j’ai passé en déjeunant chez moissonnier avec Philipe a discuter de choses et d’autre..
c’est un restaurant que j’appréciais particulièrement et qui va me manquer…
Bonjour
J’ai, et depuis longtemps, énormément apprécié ce restaurant. Malheureusement il est fermé depuis l’été dernier (2017).
Si quelqu’un sait si les propriétaires tiennent nouveau restaurant, qu’ils le fasse savoir ! Je rêve toujours des quenelles…
je connais très bien la maison car j’y fut apprenti en cuisine en 1979 a l’époque de mr louis moissonnier. j’ai été ensuite commis de cuisine. philippe et valérie mayer on très bien repris le flambeau et je les félicitent. je retourne manger de temps en temps et c’est toujours avec plaisir et émotion que de remanger les bons petits plats de philippe. la quenelle a couper le soufle , le tablier de sapeur idem et une qualité de fromages hummmm.
j’ai une préférance pour les œufs en meurette, l’onglet poellé avec les oingnons confits, et enfin le suculant gateau de riz avec la crémé anglaise vanillée. très honétement c’est un restaurant que je vous recommande. je souhaite que philippe et valérie mayer durent encore bien des anneés. avis aux amateurs…..
Tout simplement génial, cadre chaleureux et on y mange tres bien, je vous le recommande…
Ou, le commentaire sur la quenelle de brochet vient de quelqu’un qui n’est pas habitué, ni amateur de quenelle. Sans le vouloir, il est cruel et injuste.
S’il fallait venir pour un seul plat, ce serait celui-là, mais en disant cela, je suis moi-même cruel et injuste pour tous les autres.
On vient chez Moissonnier pour faire un bon repas, il faut le savoir à l’avance.
Profitez bien et que la famille Mayer continue longtemps
Dominique Lacan
Je trouve ces critiques bien negatives.
Ayant déjeuné de nombreuses fois et ayant un gout prononcé pour la quenelle, je n’ai jamais été déçu. Je ne vois pas où est la masse informe que décrit Adélaïde ? ? Cest en fait un pur delice avec sauce que je fini à la cuillère. Je crois que la masse informe est liee a la meconnaissance de ce plat, tout simplement. Les entrées sont toutes delicieuses. Quand on entre dans cet établissement, on fait un petit retour sur le classissisme du passé. Le classissisme est ce un tort ?
Quand a l’accueil, pour qui connait ce restaurant, il est plein d’attention et de chaleur.
Ca change un peu de l’artificialitė de la restauration à la mode.
En résumé ces critiques sont bien sévères et, globalement, infondées
Je viens de lire ci dessus une agglomération de mensonges et de bêtises. Certes rien de clinquant chez Meissonnier et c’est tant mieux. Un accueil délicieux et courtois une cuisine gouteuse, des cuissons »au cordeau » et des vins bien choisis. Vieux parisien émigré en province c’est avec toujours avec grand plaisir que je retourne dans ce restaurant lors de mes passages à Paris.
Restaurant triste et décevant. L’accueil est glacial, le lieu silencieux comme une bibliothèque (on apprécie l’absence de musique tonitruante, mais quand même…). A 12h30, la salle est encore vide. Etait-ce un signe que j’aurais dû savoir déchiffrer ? Aucune petite mise en bouche, pas même quelques cacahuètes, pour accompagner la coupe de champagne (10 euros). Puis, lorsque la quenelle de brochet (25 euros) arrive à table, c’est une grosse masse informe, sans raffinement, qui se présente dans son plat en alluminium. Et aucun accompagnement pour ce plat, à part quelques rares champignons de Paris perdus dans la sauce orange vif. En bref : les prix d’une brasserie chic et la classe d’un relai routier, le tout dans une ambiance de pompes funèbres. Lieu à éviter. Pour ma part, je suis partie prendre mon café et mon dessert ailleurs, pressée que j’étais de trouver un peu de vie et de convivialité.
Commentaires surprenant… Moissonnier est un monument de clacissisme, où j’ai le plaisir de trouver mes classiques depuis plus de trente ans, et que mon père fréquentait il y a encore plus longtemps. L’accueil pourrait être plus gai ? Certes. Et alors ? La carte des vins est simple ? Peu importe, ils sont bons, et la philosophie du bouchon y est toute entière. Il reste peu d’endroits qui me donnent ainsi le plaisir d’assouvir la nostalgie d’une autre époque. Les brasseries sont passées entre les mains des industriels, et ceux qui gardent autant la tradition de l’assiette que celle de l’ambiance sont bien peu nombreux à Paris. Et puis on a le droit de ne pas aimer cette cuisine, on n’a pas le droit de ne pas souligner sa franchise et sa générosité : les quenelles sont tout bonnement exceptionnelles, pour ne prendre que cet exemple. Mais bon, j’arrête là, allez voir les commentaires d’autres clients sur d’autres sites et vous constaterez que ceux qui savent ce qu’ils viennent y chercher ne sont pas déçus !
restaurant génial ! une quenelle comme on n’en trouve qu’à Lyon, des chariots lyonnais fabuleux, et la légère réserve de la patronne ne l’empêche pas d’être extrêmement gentille.. nous y emmenons tous nos amis, français et autres, et tous adorent !
@gautrais: a eviter pour un sourrire jaune (qui plus est ..aurait bien pu etre interpreté différemment par quelqu’un d’autre), et des vins qui ne vous ont pas plu. avouez que c’est limite comme conclusion.
Et il faut ajouter aux commentaires de gautrais que la carte des vins est d’une faiblesse insigne, notamment en vins du Beaujolais, totalement aux abonnés absents, ignorant les jeunes vignerons qui montent dans la région, offrant des pots lyonnais absolument indignes…
accueil glacial, c’est de saison ! la patronne rit jaune, son vin l’a t elle aigri ?
ah pauvre Courbet n.est pas mise a l.honneur, heureusement que je connais le jura sinon ca ne vous donne pas envie d y aller ! le restau disparait sous les travaux de ravalement
bref etablissement a eviter a tout prix !
Boeuf mironton ou miroton ?
Je croyais, jusqu’à ce jour, que mironton s’entonnait doublement, avec sa consoeur féminine, dans le refrain de Malbrough s’en va t’en guerre .