Armani Caffè

Le service © GP

Il y a, vous le savez, deux tables chez Armani Caffé ou plutôt à l’Emporio Armani Caffè : la gastro raffinée, étoilée et sobre, fermé dimanche et lundi, au premier et la trattoria, simple, mais non moins raffinée. Armani Caffe, c’est à la fois l’équipe de Massimo Mori (présent également en nom propre à la Bourse, au Mori Venice Bar), la table veillée par le chef Massimo Tringali, une équipe de salle aux petits soins, des produits au « top », une réalisation sans faille.

Artichauts à la juive © GP

Le devise maison ici même ? « Semplice ma buono« , simple mais bon, avec des classiques revisités avec subtilité, franchise et talent : culatello de Zibello, artichauts frits à la juive, avec feuilles et coeurs moelleux à croquer, selon la recette romaine, oignon doux de Giarratana avec crème de potiron, vinaigre balsamique de 25 ans d’âge, ricotta affinée ou encore vitello tonnato, sa viande tendre, sa généreuse mayonnaise « thonnée » (et si l’on peut se permettre : mieux qu’au Mori de la Bourse!).

Vitello tonnato © GP

Les spaghetti alla « chitarra »(plus épais et savoureux que les spaghetti ordinaires) façon cacio e pepe, fromage et poivre, à la fois soyeux, onctueux, réconfortant et fort bien relevé avec son poivre noir concassé, comme le risotto carnaroli aux champignons, potiron, châtaignes, grenade, parmesan  sont des modèles du genre.

Spaghetti alla chitarra cacio e pepe © GP

On boit là-dessus le désormais classique Lodaï 2018 de la Tenuta Fertuna produit en Maremne toscane avec des cépages bordelais, avec une fraîcheur et un fruité très italien, par les Meregalli. Et l’on achève sur le fringant tiramisu servi dans le verre, le gourmand baba napolitain au rhum Diplomatico et enfin la tartelette frangipane au chocolat blanc, vanille et poire, glace chocolat, avant le grappa di moscato signé Benidi Batasiolo. Voilà un repas de fête !

Tartelette frangipane chocolat blanc, glace chocolat © GP