Mansouria

Soraya Lolli © GP

Sora Lolli ? Elle avait participé à la création à la fondation de la maison avec sa mère, Fatema Hal, qui fut la pionnière de la bonne et vraie cuisine marocaine à Paris et l’auteur de livres importants sur le sujet, comme « les Saveurs et les Gestes » ou « le Grand Livre de la Cuisine Marocaine » et conseille aujourd’hui Sonia dans le 17e et la table marocaine du Es Saadi à Marrakech. Soraya, qui est devenue la patronne de la maison, assure en douceur la partie traiteur, comme celle du restaurant où l’on pratique la « difa » le repas de fête avec délicatesse et sûreté.

Briouates au chèvre © GP

Si l’entrée est revenue à celle d’origine, à l’angle de la rue du Dahomey et de la rue Faidherbe, s’ouvrant sur la partie traiteur, la carte demeure fidèle à ce qu’elle fut. Avec les salades exquises dont le zaalouk d’aubergines, celle de carottes au cumin, d’orge aux herbes ou de poivrons grillés et la divine confiture de tomates, les briouates au chèvre, la pastilla au poulet, les tripes d’agneau aux pois chiches, le couscous bidaoui, les tagines d’agneau, de volaille et de kefta, avant la pastilla  au lait et la salade d’orange à la cannelle.

Tagine de kefta © GP

On boit sur ces mets raffinés le cabernet médaillon de domaine des Oued Taleb à Ben Slimane près de Meknes et le Riad Jamil issu de carignan importé via l’Alsace par les grands chais de France, qui font des élixirs de belle tenue. Voilà une maison qui rajeunit en prenant de l’âge. Bsahtek et santé à tous !

Pastilla au lait et salade d’orange © GP