A Maurin des Maures
« Rayol-Canadel: Dédé est revenu ! »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Il a racheté la maison qui l’a fait connaître au tout Saint-Tropez venu chez lui s’encanailler. Il avait vendu son Maurin des Maures, le temps – eh oui – de passer une licence puis un master de tourisme, et de créer une maison d’hôtes avec son fils et sa femme au Lavandou. Mais l’envie du contact et le bonheur de servir l’a repris.
Dédé n’a pas changé. Avec ses faux airs d’Omar Sharif débonnaire et jeune, filiforme, le cheveu dru et le barbe blanche, il reçoit le beau monde avec chaleur. Jadis, Jacques Chirac, qui gitait, l’été, en tant que Président, au Fort de Brégançon, venait chez lui s’amuser en voisin, boire le pastis, taquiner la bourride et céder à la bouillabaisse. Dédé Delmonte n’en a jamais pris la grosse tête.
Son drôle de café/restau de bord de route, prolongé d’une terrasse vitrée qui lorgne sur la mer, avec sa vue imprenable sur la réserve nationale naturelle protégée, est restée intacte. Dédé y sert le « perroquet » ou la « mauresque », raconte la pêche du jour avec fierté. Les menus font assaut de gentillesse. Pour 26,50 €, on offre, c’est le mot, à ce degré de fraîcheur, la salade de brousse, le toti du Maurin (pain aux olives et tapenade, tomate, anchois, sauce basilic), filet de poisson blanc selon le marché, farci provençaux au riz, souris d’agneau braisée à la marseillaise.
Il y a encore les moules sauce poulette, la trilogie de légumes grillés, la daube de « poulpes », les spaghetti aux fruits de mers, sans omettre le « méli mélo » du Maurin, qui peut faire tout un repas léger, avec les poivrons rouges, les courgettes, aubergines, involtini au speck, coeur d’artichaut… Et, côté douceurs, la tarte au citron, la tropézienne de la maison Rochette et le tiramisu. On aime ici l’ambiance, le côté familial, amical, relax, complice. Et on l’on réserve longtemps à l’avance pour le plaisir du gigantesque bouillabaisse pour deux (à 55 € la part, mais c’est tout un repas). Un lieu, un homme, une cuisine? Oui, il y a tout cela au Maurin, chez Dédé.
Mais d’abord la chaleur, la gentillesse, l’ambiance villageoise. On vient tôt le matin, quand le soleil ne « tape » pas encore. On achète le journal à côté, on discute le bout de gras en terrasse avec sa vue sur la nationale qui relie St Trop’ au Lavandou. Bref, on s’attarde en prenant son temps. L’après-midi se guette aussi, verre de rosé en main, et l’on se dit qu’une demeure comme celle là, c’est comme un village reconstitué, un coin de bonheur oublié, un rayon de soleil sur la route.
Dans les années 70 il y avait TETOU a Juan maintenant il y a DÉDÉ au MAURIN des MAURES lieu d’excellence pour y manger une vraie BOUILLABAISSE.
Oh là, là, comme c’était bon. Nous aurions voulu une bouillabaisse (c’était les 84 ans de mon mari, mais hélas, nous n’avions pas commandé, aussi, nous avons choisi une soupe de poissons, (un délice, j’en ai pris 2 assiettées !!) et sur les conseils de Dédé, nous avons choisi un « beaux yeux », non ce ne sont pas ceux de Dédé, bien que !!!!!; mais le nom d’un poisson divin, que l’on nous a servi juste grillé avec une petite sauce aux légumes crus marinés dans l’huile d’olive et un filet de citron, une pure merveille. Le tout arrosé d’un délicieux vin blanc de La Londe bien frais (pas seulement rafraichi au dernier moment, mais vraiment bien frais !!!).
Si vous voulez un repas sympa, dans une bonne ambiance (le personnel est aux petits soins), alors ne retenez que cette adresse où vous aurez une cuisine délicieuse avec des produits ultra frais, et une vue merveilleuse (nous étions placés en salle, et une table s’étant libérée près des fenêtres, Dédé nous a gentiment « déplacés » près des fenêtres, une pure merveille je vous dis, allez-y et vous y retournerez !!!
Ah!!!!Enfin!!!Quelqu’un qui respecte la vraie recette!!ouh!!que ça fait du bien de voir ça!!!!
Bravo ‘Dédé’!!!Génial!!