Toya

L’accueil © SK

Notre correspondant lorrain, Sylvain Knecht, a adoré Toya de Loïc Villemin. On l’écoute …

Tomates du jardin, gelée d’eau de tomate © SK

La crise sanitaire, pour compliquée qu’elle soit à gérer, et la jeunesse n’interdisent pas l’expression du talent. Le chef Loïc Villemin en est le meilleur exemple. A peine la trentaine et déjà une solide expérience, il s’est ingénié pendant les 6 mois de confinement à cultiver avec art les fleurs et les herbes qui vont structurer ses condiments, chutneys, compotes et confitures et développer les arômes des produits qu’il cuisine. Jusqu’à l’huile de colza qu’il presse lui-même et qui vous transporte dans son bavarois de lait de chèvre, graines et huile de colza au parfum si singulier.

Sandre Ikjeme de l’étang de Stock © SK

Ici la cuisson des produits est au millimètre, la texture du sandre « ikjeme » de l’étang de Stock voisin en est l’exemple parfait, agrémenté de ses haricots beurre/mirabelles/reine claude/verveine. Loic Villemin en parfait « écolo » fait la la part belle à l’agriculture locale bio en se fournissant à la ferme de Bel Air voisine, ou chez Daniel Neveu, savoureux agneau de la ferme de l’étang à Beux (les amateurs de Boby Lapointe apprécieront), et ses haricots coco/girolles et quetsches.

Agneau de la Ferme de l’Etang à Beux © SK

On est bluffé par ses amuses-bouches, savoureux œuf confit/émulsion de béarnaise et œufs de brochet fumé ou la tartelette au sirop d’érable/ truite de la source de Heimbach/émulsion de raifort et citron noir d’Iran. On est conquis au dessert par la surprenante association de la mirabelle et du caramel morille d’un raffinement qui vous laisse baba ou par la pêche/bière/livèche. En pousse-café le sorbet de melon est un joli point d’orgue.

Dessert à la mirabelle et caramel morille © SK

Ajoutez à cela un environnement sur la matière, déco revue par le frère de Loïc Villemin, un service parfait sous la houlette de Camille, la compagne de Loïc et vous n’aurez qu’un désir, celui de revenir chez Toya.

La salle © SK