Un Jean d’O fou d’automobile et de femmes par Maurice Rougemont
C’était un temps où l’on pouvait tout dire. Notre ami photographe Maurice Rougemont avait fait poser, pour le magazine Playboy, que dirigeait alors Annick Geille, Jean d’Ormesson devant une voiture de collection. Le résultat vaut la relecture…
Pour cette photo parue dans Play-Boy dans une série sur les voitures de rêve des écrivains, Jean d’Ormesson avait choisi une Delage décapotable. J’avais donc fait venir en studio un des rares exemplaires de cette voiture mythique. Il faut lire les quelques lignes qu’il écrivit autour de cette automobile où il parle « …des filles en pagaïe, presque nues entassées sur le cuir fauve ». Et, ajoute t-il: »..on doit pouvoir tuer pour cette machine, comme on tue pour une femme. »
Quand j’ai vu d’ormesson la première fois, pas plus grand qu’un Lilliputien, m’est revenue une anecdote concernant le président Charles de Brosse racontée par Diderot