Kiku

Le service chez Kiku © GP

C’est toujours la bonne pioche nippone dont on cause en catimini: une table bonne, malicieuse, pas chère, si l’on tient compte de la qualité servie. Le service féminin, assuré par trois jeunes filles souriantes et diligentes, est chinois, mais la cuisine, elle, est de stricte obédience japonaise, sous la houlette du fort discret Kyoichi Kai, natif de l’île de Kyushu.

Tapas japonaises © GP

Formé à Tokyo, passé à Sydney, puis à Londres, installé avec discrétion dans un décor sobre avec pierre et bois, plus quelques tables sans apprêt, il joue le produit net, sans luxe, certes, mais non sans saveur. Le thon – espèce menacée -, est banni de la carte. Mais les tapas à la japonaise, servies en liminaire, avec aubergine fumée, shabu-shabu, salade de crabe font bel effet.

Sashimi de saumon © GP

Comme les  tempura de gambas à la mayonnaise épicée, les sashimis de saumon  ou de liche (ou yellow tail) avec sauce soja, huile de sésame et yuzu, la daurade, le saumon ou le bar escalopé aux champignons avec sa marmite de riz au tofu et pommes de terre qui sont la fraîcheur même. On n’oublie, in fine, la glace thé vert ou soja noir. Que des choses sérieuses, légères, savoureuses, emballantes. Qu’on arrose plaisamment de thés verts ou de sakés variés.

Liche marinée © GP

Plus de photos de Kiku  sur www.facebook.com/gillespudlowski