Niébé

Joséphine, Rosilène et Anne © GP

Les dames sont trois : Rosilène Vitorino, la cheffe, brésilienne d’origine, parisienne depuis 28 ans, qui travailla notamment pour l’ambassadeur de son pays, Anne Bastard, qui fut mère de famille et a choisi une nouvelle vie, enfin Josephine Kodiani, native de Côte d’Ivoire,  qui créa Wally-Fay dans le 11e, et accueille avec faconde. Leur table ? Vive, drôle comme un voyage, modeste, savoureuse, pleine d’allant, motivée, comme elles.

Ceviche © GP

Beignets © GP

Le cadre ? Celui d’un atelier de Montparnasse, modernisé, avec son bar à l’entrée, sa verrière à fond de sa salle, sa légèreté, sa gaîté. La cuisine ? Africano-brésilienne, avec  la dégustation de beignets de viandes ou manioc en liminaire, le ceviche de saint-pierre au sésame et coulis de coriandre, le maffé de joue de bœuf avec sa sauce à l’arachide, le xin xim de poulet, les gambas à la noix de coco, la feijoada, qui est, avec porc et haricots noirs, une manière de cassoulet brésilien, son riz blanc, ses cromesquis de banane.

Maffé © GP

Feijoada © GP

On boit là dessus un mai thai ou une caipirihna, plus un rouge carmenere charmeur du Chili estampillé Korta, avant d’achever sur une émulsion de dulce de leche ou un blanc manger coco/vanille. Voilà un lieu tonique qui vous donne la pêche pour la semaine!

Blanc-manger © GP

Espuma de dulce de leche © GP