Bizan

Masahiro Adachi et ses sushis © GP

Il s’appelle Masahiro Adachi, a travaillé au service l’empereur du Japon, a assuré les banquets d’intronisation du fils d’Hiro Hito. Il est aujourd’hui à Paris chez Bizan, dans l’ex-Issé, transformé il y a sept ans en table nippone de qualité, élitiste et soignée, par Toshiro Kuroda, qui possède l’agence de presse KSM à Paris. Ce vrai gourmand, qui parle français comme vous et moi, a déniché ce maître ès sushis à Kyoto, et lui laisse quartier libre pour mitonner des menus d’une fraîcheur et d’une précision intenses.

Sushis de chinchard © GP

Bref, tout ce qui se propose, depuis quelques semaines, au 56 de la rue Sainte Anne est d’une finesse sans faille. Soupe du jour, sashimis d’accueil aux poissons fins, sushis aux chinchards, au saumon nacré, au carrelet ou en moriawasé (assortiment varié), avec saumon, thon gras, daurade, plus consommé de saint jacques et tofu, thé infusé aux glaçons, sans omettre le fin dessert du jour avec sa fort digeste gelée de pamplemousse, son gâteau de riz et haricots rouges et sa glace vanille sont de qualité grande. Ajoutez les sakés exquis d’origine variée, choisis avec maestria par le maestro Kuroda et vous comprendrez que Bizan doit être revisité séance tenante.

Sushis de saumon nacré © GP