Mini Palais au Grand Palais
« Paris 8e: un « minipalais » pour savourer l’été »
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Ce mini-palais, vous le connaissez par coeur. On n’y était pas retourné depuis deux ans. Le lieu se peaufine, devient la table star de Paris aux beaux jours, avec sa situation superbe, ses hautes colonnes, ses stucs, son service qui fait face au succès, la cuisine malicieuse que signe Stéphane d’Aboville, sous la gouverne d’Eric Fréchon, le tout chapeauté par le très discret Olivier Maurey.
On goûte là, sous la houlette d’un service efficace et complice, des classiques soignés, des produits choisis, des choses simples, nettes et fraîches, solides aussi dans leur énoncé que dans le côté démonstratif, sans tapage. Ainsi les charcuteries italiennes de Francis Cutillo, les sardinillas ibériques servies avec leur beurre aux algues, l’oeuf poché frit avec sa brioche façon pain perdu, les asperges sauce maltaise ou les gambas en tempura avec leur ketchup gingembre curry.
Les ravioles de ricotta à la sauge et jambon de Parme, le rouget avec ses aubergines et son coulis de poivrons, la daurade aux pleurotes, comme le carpaccio mariné à l’huile d’olive à la roquette servi avec ses frites maison sont joliment vus. On ajoute des desserts séducteurs: tarte fraise/rhubarbe, pavlova aux pêches avec sa meringue craquante, framboises ou fraises et glace yaourt. Les vins au verre (exquis by Ott en rosé, somptueuse Réserve de Louis côté Saint Emilion en rouge) séduisent sans ruiner. Que demander de plus à la vie?