Marc Meneau à Shanghai

Marc Meneau à Shanghai © PM

Marc: c’est le nom du restaurant ouvert par Marc Meneau, avec son fils Pierre, à Shanghai le 15 juillet. Cette table française est la perle gourmande du tout nouveau hôtel 7 étoiles – vous avez bien lu! –  Wanda Reign on the Bund, ouvert par le milliardaire Wang Jianlin. Son Wanda Group, qui détient notamment 20 % de l’Atletico Madrid, le club de foot où officie Antoine Griezmann, a investi là plus de 500 millions de dollars pour un monument de luxe de près de 200 chambres et suites décorées dans le goût Art Déco avec des accessoires signés l’Occitane et Hermès. Marc Meneau, qui attend toujours la décision du tribunal concernant  la liquidation judiciaire de sa maison à Vézelay, sera présent en personne à l’ouverture puis une fois par mois. Un autre groupe chinois est actuellement intéressé pour la reprise de l’Espérance.

Présentation du restaurant par Marc Meneau © PM

Olivier Roellinger développe son empire marin

Hugo, Jane et Olivier Roellinger © OR

Il en rêvait, il l’a fait:  reconstruire une ferme en ruines, sise en plein champ, face à l’océan et l’horizon de la Baie du Mont Saint Michel, tout près de son château Richeux à Saint-Méloir-des-Ondes, au lieu dit Langavant, lui donnant une identité neuve, l’intégrant à son imaginaire breton. Sa toute neuve  « Ferme du Vent » est dédiée à la remise en forme, au ressourcement, à la gourmandise avec simplicité. On marchera pieds nus sur l’herbe. On pourra prendre des bains celtiques. Se délasser dans des des bassins de pierre, avec une eau à 30°, où seront infusées herbes et épices. On ajoute cinq nouvelles suites (des « Kled », autrement des « abris du vent »), complétant le petit empire hôtelier de la maison (Richeux, Rimains, Gîtes Marins), sans téléphone, ni connection wifi, à l’abri des bruits du monde, où l’on pourra prendre son repas, qui sera livré ans sa cuisine. Bref, depuis qu’il a fermé le Bricourt, son trois étoiles de Cancale, Olivier Roellinger n’a jamais été aussi actif. A la direction des Relais & Châteaux, dont il joue l’ambassadeur de l’art de vivre et le président bis, à sa propre enseigne où il gère, avec son épouse Jane, à la fois sa maison d’épices, aux multi-boutiques, avec son école de cuisine corsaire cancalaise, sa toute voisine pâtisserie/salon de thé le Grain de Vanille, plus sa table le Coquillage à Richeux, où son fils Hugo vient de le rejoindre. La marque Roellinger n’a pas fini de s’étendre.

La Ferme du Vent © Benoît Teillet/O.R.

Massimo Mori rouvre Armani Caffè fin septembre

Massimo Tringali veillé par Massimo Mori © GP

Massimo Mori qui a entrepris de grands travaux chez Armani Caffè, sise dans l’Emporio Armani du boulevard Saint-Germain y prépare ardemment sa rentrée. La future maison sera double: caffè à l’italienne, avec service continu de 10h à 20h, épousant les horaires de la boutiques de vêtements griffés Armani. Et aussi boutique de douceurs, salon de thé, petits déjeuners tardifs, plus apéros. Plus – et ce sera la grande nouveauté – une table italienne raffinée de haute volée, sous la gouverne du chef d’origine sicilienne Massimo Tringali, ex second de Fabio Bragagnolo, le deux étoiles de la Casadelmar de Porto-Vecchio. Réouverture prévue: fin septembre, avec inauguration en grandes pompes (de mode) sous la gouverne de Giorgio Armani lui-même dans le cadre de la « fashion week » du prêt à porter le 4 octobre.

Les GTDM veulent revaloriser les métiers de salle

Serge Schaal © SS

David Sinapian l’avait annoncé en avril dernier au Four Seasons George V: les Grandes Tables du Monde entendent revaloriser le service de salle, important certes, mais, par exemple, jamais pris en compte dans le processus de désignation des étoiles au Michelin. Elles ont donc confié à leur vice-président Serge Schaal, co-propriétaire de la Fourchette de Ducs à Obernai, le soin de se pencher sur le sujet avec une commission adéquate, qui élira notamment le meilleur directeur de salle du monde. Le résultat sera donné en octobre prochain, lors du congrès des GTDM à Venise.

Les Bleus chez Guillaume Gomez

Les Bleus dans la cuisine de l’Elysée © GM

Déçus par leur défaite en finale de l’Euro contre le Portugal, les Bleus auraient dû fêter… leur victoire, le soir du match, à l’hôtel Molitor, porte d’Auteuil dans le 16e. Au lieu de quoi, ils ont été réconfortés, le lendemain lundi 11 juillet, par le président de la République, François Hollande, lors d’un cocktail déjeunatoire à l’Elysée, en compagnie de leurs familles, de leur entraîneur Didier Deschamps et de son adjoint Guy Stéphan. Ils ont été également reçus en cuisine par Guillaume Gomez, le MOF chef de l’Elysée, grand fan de foot, ainsi que toute son équipe. La plupart des Bleus, Paul Pogba et Antoine Griezmann en tête, ont tenu à poser avec les cuisiniers.

L’Almandin renoue avec l’Alsace

Christophe Schmitt © DR

On savait depuis quelques semaines que Christophe Schmitt, qui fut le chef du Diane au Fouquet’s Paris, table étoilée récemment fermée par le patron du groupe Barrière Dominique Desseigne, avait rejoint le Sud. Le voilà sur l’île de la Lagune, à St Cyprien au large de Perpignan, dans le boutique hôtel des Lormand. Ceux-ci renouent avec une tradition alsacienne. En effet, Jean-Christophe Hartmann, natif de Mulhouse, fut longtemps le chef qui donna son aura étoilée à la table maison, l’Almandin. A Christophe, originaire de Strasbourg et formé au Crocodile au temps d’Emile Jung, de renouer avec ce glorieux passé. Pour l’ex-lauréat du prix Taittinger, ce ne devrait être chose aisée…

Gordon Ramsay persiste et signe à Bordeaux

Le Bordeaux au Grand Hôtel © GR

On se souvient qu’il y a quelques semaines Bernard Magrez affirmait qu’il n’y avait pas de place pour la haute gastronomie à Bordeaux, mettant fin brutalement à l’expérience Robuchon. Gordon Ramsay lui apporte un démenti cinglant, dans le cadre du Grand Hôtel Intercontinental, jouant à la fois la gastronomie étoilée au Pressoir d’Argent, avec son chef Gilad Peled et vient d’inaugurer une toute neuve brasserie gourmande, le Bordeaux, avec ses lieutenants Alex Thiébaut, ancien chef de Maze à Londres, et Clare Smith, l’irlandaise en charge de son 3 étoiles de Royal Chelsea Hospital Road. Il y joue la carte gourmande de haute volée, prônant autant la cuisine méditerranéenne (poulpe grillé, thon snacké) que les classiques anglais revisités (comme le fish & chips ou le boeuf Wellington). Plus les jolis desserts du pâtissier Arthur Fèvre, venu des Crayères à Reims.