L'Orangerie au Four Seasons George V

David Bizet © GP

C’est la neuve table du George V qui devient ces temps-ci le plus gourmand des palaces parisiens, avec le Cinq trois fois étoilé sous la houlette de Christian Le Squer, le George italo-méditerranéen avec la cuisine de Marco Garfagnini, la Galerie, sous le sceau de David Bizet, enfin celle-ci dite l’Orangerie, nouvellement construite dans le patio. Dix huit couverts pas plus sous une verrière et une fine armature en métal, face au patio fleuri de l’hôtel, avec sa mise de table élégante, son service au petit point, sa cuisine française néo-classique brillante.

Langoustine © GP

Bar © GP

Aux commandes, David Bizet, déjà employé à la Galerie, dont on connaît le talent, la discrétion, la sûreté. Tout ce qui se propose là, face au patio et à l’autre verrière, celle du George, en vis-à-vis, est d’une finesse insigne. Ainsi, la langoustine à la nage, agrumes et écume de riz, le carpaccio de bar, tranché en épais, mariné au fenouil sauvage avec sa pomme ratte givrée, son caviar de Sologne, la sole pochée aux coquillages, pommes vertes et verveine, avec son petit air exotique de curry thaï, enfin la tendre volaille du Perche de la ferme de Culoiseau aux morilles, asperges et vin d’Arbois d’une limpidité sans faille.

Sole © GP

Volaille © GP

On n’oublie pas les jolis desserts, classiques, certes, quoique revisités en finesse par le sage Maxime Frédéric. Ainsi le café sarrasin croustillant et son crémeux glacé au café ou encore la fleur de vacherin aux framboises à l’anis. Eclatant de goût, comme tout le reste en vérité. Ajoutez à cela des vins splendides tirés d’une carte immense: champagne blanc de blanc Amour de Deutz, Saint-Aubin noiseté de Marc Colin ou somptueuse côte rôtie de Jamet. Bref, on reparlera vite de cette Orangerie qui démarre en fanfare.

Vacherin glacé © GP

Café et sarrasin © GP