L'Auberge Fleurie

Une table du Haut Var décryptée par notre correspondant de la côte, Alain Angenost. Suivons-le à Fayence…

Pierre Prigent © AA

Au pied du village de Fayence, l’Auberge Fleurie de Pierre Prigent attire toute l’année une clientèle aussi bien locale qu’internationale avec une copieuse, simple et traditionnelle. Ce Breton voyageur, natif de Saint-Brieuc, a commencé son apprentissage à quatorze ans au Relais du Château à Aneth, avant d’ouvrir, bien plus tard,  sa propre affaire, le Poivre et Sel, dans le Périgord Pourpre à Bergerac, puis de se poser durablement dans le Haut-Var.

Premières asperges © AA

Chez lui, les poissons et fruits de mer font bon ménage avec les foies gras, magrets et confits de canard. Sur le comptoir du restaurant trônent une trentaine de whiskys rares, souvenirs d’établissements où il fut barman – à Paris et sur la côte. Depuis vingt ans déjà, il chouchoute son auberge, l’embellissant au fil des ans. Dans la salle au charme ancien où sous la confortable tonnelle fleurie à disposition toute l’année, on se laisse séduire par des assiettes marines de première fraîcheur ou terriennes avec acuité.

Sole XL © AA

Les premières asperges, les escargots farcis ou les diverses terrines et charcuteries font tranquillement plaisir. La sole meunière XL, la tête de veau ravigote, les pieds et les paquets sont quelques-unes des alléchantes propositions de la carte. Dans celle des vins, qui comporte deux cents références et de prix raisonnables, on trouvera allégrement le flacon idoine pour escorter le repas qu’une crème caramel à l’ancienne ou un généreux café gourmand clôtureront sans mal.

Tête de veau © AA

Le service est discret et prévenant comme l’inoxydable Chantal en salle depuis douze ans et son patron toujours aussi enthousiaste.

Crème caramel © AA