Au Trou Gascon
« Paris 12e: le Trou Gascon rajeuni »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Voilà un quadragénaire qui se porte bien, se renouvelle sans faire de vagues. Alain Dutournier, qui a créé a la demeure en 1974, a toujours le chic pour trouver des collaborateurs de qualité. On a connu ici Thibaut Sombardier, désormais parti pour la gloire chez Antoine. C’est désormais le jeune Clément Thouvenot qui s’y colle et signe la partition maison avec doigté. Ce jeune (28 ans) ancien chez Didier Oudill (son beau-père), joue ici le Sud Ouest de tradition sans omettre de renouveler la palette classique selon l’air du temps.
Foie gras, confit, cassoulet, jambon des Landes sont toujours ici d’à-propos. Le bon coût maison est le menu dit « déjeuner passion » à 42 €, qui propose la chair d’aubergine à la ventrèche de thon, les gambas tigrées à la plancha avec son gaspacho de melon ou la poêlée de chipirons avec sa piperade froide, la blanquette safranée de joues de lotte aux légumes du soleil ou la noix de veau Orloff avec son gâteau de pomme (de terre) Anna.
On n’oublie pas au passage la frisée aux légumes confits, oeuf mollet et tartine tomate/jambon ou encore le saumon en fine croûte d’herbes avec son jus laqué aux racines. Le couplet sur le foie gras chaud escalopé avec son navet croquant façon nem et ses cèpes en duxelles confite est superbe.
Et côté douceurs, on ne loupe pas un clin d’oeil au russe pistaché – avec sa glace – qui demeure le meilleur dessert de Paris. Mais le vacherin ivoire aux « fraises de chez nous » est pareillement superbe. Un coup de chapeau à une carte de vins très Sud-Ouest.
On a démarré avec un jurançon blanc du domaine Cauhapé d’Henri Ramonteu, avant de céder à la Demoiselle de Sociando Mallet 2007 vendu ici 78 € (une très grande chose entre fruit superbe, belle longueur, revigorante jeunesse).
Et l’on fait un sort, in fine, à l’un des armagnacs qui traînent ici comme une collection heureuse. Vive la Gascogne, messieurs !
Nous avions conservé un excellent souvenir de nos déjeuners précédents, mais cette semaine grande déception concernant le menu découverte ( exception faite pour la St Jacques – tartare huîtres) le turbot et l’agneau ne semblaient pas être cuisinés à la demande, dessert insipide
Adieu le Trou Gascon
peut être rajeuni mais les portions toujours ridicules,comme en 76,les coefs doivent être stupéfiants ,bon appétit bien sur!
Qui a dit le contraire ?
Le Jurançon est toujours blanc..