Le Tilleul
« St Paul de Vence: à l’ombre du Tilleul »
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Une table de vacances, savoureuse et modeste, décryptée par notre correspondant azuréen, l’infatigable Alain Angenost. A découvrir…
Dans ce village mythique, où des célébrités viennent se ressourcer et où un flot de touristes, déversé des cars, flâne dans les ruelles étroites, entre galeries d’art et échoppes plus ou moins authentiques, il fait bon s’arrêter, pour une petite ou une grande faim, au Tilleul. Frédéric et Nathalie Widenfels, heureux propriétaires des lieux, ont su garder un cachet d’antan à ce restaurant qui s’étend sur plusieurs bâtiments, avec sa terrasse ombragée par un arbre centenaire.
Pour marquer cette ambiance intimiste, ils ont fait appel à Jacqueline Morabito, décoratrice de renom, qui a insufflé une touche actuelle et poétique aux diverses salles et mezzanines. Le service attentionné, principalement féminin, a fort à faire, au déjeuner, gardant le sourire, quand les tables sont prises d’assaut par des vagues de clients affamés.
Le chef Stéphane Marie joue une carte avenante, pratiquant le « fait maison » en des assiettes alléchantes où le terroir se pare de saveurs voyageuses. Le mikado d’asperges vertes, jambon cru, vinaigrette mimosa et le saumon en tartare ou confit aux légumes croquants, la tarte au chèvre, épinards et tomates confites, la salade niçoise revisitée avec son thon snacké plus un wok de légumes au curry rouge, le poulet fermier au lait de coco et curry, riz madras, la côte de cochon noir « Duroc » et ses pommes grenailles, font de jolis tableaux gourmands.
L’après-midi, place aux gourmandises du salon de thé et sa vitrine de pâtisseries maison, au joli tiramisu aux fruits rouges, comme aux salades diverses et variées des petites faims des retardataire, sans omettre l’achat de produits régionaux sélectionnés.
Le soir, les lumières auréolent les tables et les visages. La quiétude règne. Il fait alors bon dîner à l’ombre du Tilleul.
Tout simplement parfait