Les chuchotis du lundi: on a retrouvé Grégoire Sein, Rostang en Chine, le retour de Pelé, Albert et Valérie, Ducasse à Moustiers, Adeline en avril

Article du 16 mars 2015

On a retrouvé Grégoire Sein

Grégoire Sein © DR

Grégoire Sein © DR

Il fut la star discrète des années 1990 sur la côte basque, le premier chef étoilé du Palais à Biarritz, avant Jean-Marie Gautier, portant alors la toque blanche en forme de béret basque, revoyant la cuisine de sa région à l’aune moderne, légère, fraîche, créative. Il sera ensuite le chef du Chantaco à St Jean de Luz, sous l’égide de Bernard Marie, puis le conseiller culinaire d’un Relais & Châteaux, le Landa, à Burgos. Il ouvrit enfin le Sketch de Londres pour Pierre Gagnaire avec succès, car la maison de Conduit Street obtint rapidement une étoile, puis deux. Grégoire Sein est revenu – depuis deux ans déjà – au pays basque dans la discrétion, à l’Hélianthal de St Jean de Luz, mitonnant des mets gastronomiques a mezza voce ou des mets légers, utilisant épices bios, algue kombu, poudre gomasio pour des repas de curistes étudiés.

Michel Rostang en Chine

Michel et Marie-Claude Rostang © GP

Michel et Marie-Claude Rostang © GP

Il a lancé le Bistrot d’à Côté (de sa grande table de la rue Rennequin), il y a belle lurette, s’est bâti un mini-empire, avec six belles tables (marines, comme Jarasse à Neuilly ou Dessirier dans le 17e, canailles comme l’Absinthe ou le Café des Abattoirs), fut le conseiller de la chaîne Méridien, mais continue de voyager. Avec son copain Jean-Paul Lacombe à Lyon (le Bistrot de Lyon etc), Michel Rostang fut le précurseur de ces bistrots de grand chef sachant se faire relax, savoureux, gourmand, tendance, un brin canaille. En compagnie de son épouse Marie-Claude, comme de leurs filles Caroline et Sophie, il s’apprête à agrandir l’empire maison. Ce sera à Chengdu, 4e ville de Chine, capitale du Sichuan, sise au Centre-Ouest du pays. Le projet: dans une tour de 50 étages, un restaurant gastronomique, des salons privés et une brasserie contemporaine. Rendez-vous en septembre 2016.

Le retour de Christophe Pelé

Christophe Pelé © DR

Christophe Pelé © DR

On l’a connu jadis aux Elysées du Vernet, époque Cirino/Soliveres, puis en chef étoilé au Royal Monceau, qu’il quitta en 2007 pour créer la Bigarrade. Il eut vite une, puis deux étoiles en 2012 dans cette mini-maison où il travailla à fourneaux ouverts. Après son (trop) bref succès, il passa le relais à son ex voisin du Bistral, Yasuhiro Kanayama, puis partit pour Hong Kong. Le voilà de retour en France dans le groupe Alain Ducasse où il sera notamment chargé de la formation des chefs. Une nouvelle étape de vie et de gourmandise qui commence.

Albert, Valérie et le tout-Paris

Valérie Trierweiler et son fils Léonard © GP

Valérie Trierweiler et son fils Léonard © GP

Il a eu les honneurs du Figaro du 7 mars sur une pleine page, puis, le lendemain, en compagnie de son ex femme Olympe, ceux de « On va Déguster » à France Inter. Le lundi 9, Albert Nahmias recevait le tout-Paris au Plaza Athénée, à l’initiative d’Alain Ducasse, le tout à l’occasion de la sortie de ses « Petites Histoires de Grands Chefs » paru chez Hugo et Cie. Les grands chefs (Alain Ducasse, bien sûr, mais aussi Jacques Pourcel, Georges Blanc ou Jacques Cagna) les producteurs (de Jacques Cadoret à Jean-Luc Poujauran, en passant par Bernard Antony ou Ernest Soulard), tous les journalistes, bien sûr, de Perico Legasse à votre serviteur, et les gens de politique étaient présents autour d’Albert le consensuel. En star inattendue, Valérie Trierweiler accompagnait, avec beaucoup de gentillesse et de naturel, son fils Léonard, qui se destine à la cuisine, et actuellement élève de l’école Ferrandi. Bref, une belle brochette à la fois gourmande et conviviale…

Ducasse fête les 20 ans de sa Bastide

Christophe Martin, une table © PIerre Monetta

Christophe Martin, une table © Pierre Monetta

C’était sa première maison personnelle. Alors qu’il démarrait son empire planétaire, multipliant les contrats depuis sa plateforme de Monaco, à Paris, New York, Las Végas, Londres et Tokyo, Alain Ducasse aménageait une ancienne demeure du village de Moustiers Sainte Marie en auberge de grand charme. Vingt ans après, la maison demeure exemplaire de sa manière, jouant le bon goût, des chambres au salon, la cuisine naturelle, au gré des produits du haut pays provençal, l’accueil alerte et le service complice. Petit épeautre du pays de Sault cuisiné aux légumes du jardin, lapin de Ganagobie cuit en cocotte et poêlée de fruits de Provence aux amandes de Valensole sont quelques uns des mets qui ont valu à la maison son étoile. Sous son parrainage et la houlette du chef Christophe Martin, un repas de prestige rassemblera les fans de la demeure le 10 avril prochain et un menu anniversaire sera proposé aux gourmands visiteurs de la demeure toute l’année 2015.

Adeline revient en avril

Adeline Grattard © Didier Chambeau

Adeline Grattard © Didier Chambeau

On a déjà misé quelques piécettes sur son retour. Adeline Grattard, qui fut l' »événement de l’année » du Pudlo 2010, a pris le temps de donner naissance à son premier enfant et a fermé sa maison un an durant, transformant cette dernière en boutique-salon pour déguster ses exquis « buns » à chinoise. Elle doit ouvrir, la première semaine d’avril, sa nouvelle demeure, toujours intitulée Yam’Tcha, agrandie et embellie, au 121, rue Saint-Honoré, à Paris Ier. Un rendez-vous à ne pas manquer.

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Publié le 16 mars 2015 par

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