Mes tables de prédilection et de découvertes, bonnes, géniales, décevantes, simplettes ou captivantes
Les retrouvailles de Jean-Pierre Espiard, notre tailleur chic, avec l’épicier/restaurateur José Da Rosa. Suivons le rue du Mont Thabor… On l’a connu dans le 6e, rue de Seine. On le retrouve rue du Mont Thabor. Le passionnant et passionné José Da Rosa a franchi la Seine. Il débarque avec ses pâtes, saumons fumés et charcuteries, […]...
On vous a parlé de Christophe Bezannier, ce sarthois, passé au Castel Marie-Louise et à la Villa des Lys, qui fait bel effet à l’hôtel du Golf. Sachez que, juste en face, le Club House offre, dans la décontraction, l’occasion de déjeuner à fort bon compte, pile face aux greens. Le service est mené avec […]...
Lancement ce lundi 8 avril à midi au Chambard de Kaysersberg, de « l’Alsace Nouvelle Vague« , publié par votre serviteur aux Editions Ouest France, avec des photos de Maurice Rougemont. 22 chefs alsaciens d’aujourd’hui sont au rendez-vous, jouant entre novation et tradition. Voilà, en exclusivité pour les lecteurs de ce blog, la préface du livre. C’est […]...
Il s’appelle Christophe Bezannier, est sarthois, passé au Castel Marie-Louise à la Baule, chez Blanc à Vonnas, à la Villa des Lys à Cannes, avec Bruno Oger. Il gère la table de l’hôtel de Golf, dont la vaste silhouette à colombage domine les collines, la verdure, les greens et les trous du Mont Canisy. Bref, […]...
On a failli le perdre. On l’a retrouvé avec bonheur. Il avait cédé sa maison deux ans durant à un jeune aubergiste incompétent. C’est, bien sûr, un coup de blues oublié. Voilà à nouveau Miocque chez lui, plus fortiche que jamais. Eructant, vitupérant, bisoutant à tout. Jacques Aviègne, dit Jacques le caractériel, le crâne glabre, […]...
Une découverte transalpine à Paris de notre avocat gourmet Didier Chambeau. Ecoutons-le. A une enjambée du forum des Halles, une gaie façade colorée cache un décor du sud de l´Italie. Ce restaurant-épicerie, tenu par Angelo Berti, son frère Alberto et son épouse Corinne, propose de jolies collations sur le mode transalpin, comme d’exquis produits à […]...
C’est la table star de Deauville, sa reine non dite. On s’y moque des étoiles du Michelin: les vraies étoiles sont dans la salle. Vedettes en goguette, toujours discrète, veillées par un service complice, s’y font sereines. La cuisine, que mitonne avec sérieux Jérôme Taquet, un pur normand de Pont l’Evêque, formé jadis chez Régis […]...
Il a été formé en traiteur, est passé chez Raynier Marchetti, affectionne les présentations esthétisantes, mais sans oublier le sens du goût: c’est Jean-Jacques Mothu, le nouveau chef du Normandy qui a succédé à André Plunian, présent là depuis vingt ans, l’été dernier. Il veille les destinées de la Belle Epoque, le gastro de ce […]...
C’était le Yearling, refuge chic du Deauville aimant manger bon, sans trop se montrer. Le cadre feutré de bistrot à l’anglaise est toujours là, même si la demeure a changé d’enseigne et de nature avec Alain Perchey, qui travaillait à la mairie de la ville et a revu les prétentions du lieu à la baisse. […]...
Une institution ? C’est exactement ça. Cette belle brasserie années 1930 joue son rôle de monument vénérable dans la gaieté face au port. Banquettes de moleskine, beaux luminaires, plats éternels sont sans épate. Les Meslin ont repris la maison des Bazire en 1998 et le fiston Jérôme – qui ne possède évidemment pas le charisme dont […]...
Didier Flonet et Fabrice Dupond, qui ont des affaires à Paris, ont fait de l’ex Kraal, qui était une des tables vedettes de la station, une brasserie alerte face au marché. Moules farcies, salade du Yacht au saumon fumé, filet de bar à la crème de citron ou tartare de Charolais ne vont pas loin, […]...
Star modeste de Deauville, Eric Provost avait gagné au groupe Barrière l’étoile qu’il guignait là depuis vingt ans et qu’il garda durant huit ans. Cet élève de grandes écoles (Ghislaine Arabian au temps de Ledoyen, Alain Ducasse, avenue Raymond Poincaré à Paris), s’est taillé un domaine discret au cœur du chic Royal. L’allure années 1929 […]...
Lydie Perchey et ses deux frères qui sont pêcheurs, comme l’étaient leur père, viennent d’ouvrir cette poissonnerie prolongée d’une salle où l’on déguste les frais coquillages et la marée du jour, sole, sardine, anchois, merlan ou turbot. Avant ou après avoir acheté son maquereau, sa sole et son saint-pierre....
Serge Salmon tient avec maestria cette demeure hors norme que le Michelin ignore : un peu brocante, un tantinet table d’hôte, avec sa cuisine ouverte, sa cave superbe, ses deux étages, son bar à cocktail. Depuis la disparition inopinée de Muriel, sa compagne, qui fut la cuisinière émérite de la demeure, les trois adjoints fidèles de […]...
Olivier Harper, qui travaillé dix sept ans chez Miocque à Deauville, est installé à Trouville depuis quinze ans et a recréé une ambiance proche de la demeure de son ancien patron. Salle en mezzanine, banquettes, nappes à carreaux et terrasses donnent l’illusion d’un lieu de toujours. Moules à la crème, palourdes aux artichauts et chorizo, […]...
Claude Maudelonde, qui travailla vingt ans au Central, a repris cette petite maison sur le boulevard roulant et gourmand face au port, qu’ils ont rénové, éclairci, bref, ravivé avec allant. On vient là se faire fête dans la gaieté et sans se ruiner, au gré de deux menus généreux. Croustillant de camembert, choucroute de la […]...
Jeremiah Quesnel, trente ans, qui a travaillé en salle aux Vapeurs et à l’Annexe, a créé un bistrot proche de la plage dans une petite rue pleine de charme au cœur de Trouville. Bulots mayonnaise, huîtres de pleine mer, terrine de joue de bœuf, salade Caesar, moules marinières, steack de thon au beurre rouge et […]...
Il est le petit roi non dit de sa ville d’adoption. Cet Italien de Briey (Meurthe et Moselle), qui travailla jadis en traiteur chez Kahn à Metz, fut à son enseigne au pied de la Tour d’Argent quai de la Tournelle, est devenu l’artiste du quai de la Marine à Deauville, à deux pas de […]...
C’est le japonais exquis et méconnu du 16e. Le lieu est minuscule, la devanture anodine. Il y a là quatre tables, plus un comptoir, des lumières vives, du bois clair. Aux commandes, en one man chaud (et froid): Tadahiko Kinjo, qui sert en solo quinze couverts pas plus à travers des menus en figures imposées. […]...
Une redécouverte niçoise à Paris signée de notre avocat gourmet, Didier Chambeau. Venus de chez Lapérouse il y a bientôt six ans, Alain Hacquard au piano, ancien de chez Faugeron puis du Chiberta et Carlos Romeira en salle œuvrent avec bonheur dans cette ambassade niçoise du quartier du Gros Caillou. Après avoir relooké ce décor […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.