Le 27 Gambetta
« Nancy: Charles, bébé d’une époque »
Il était le wonder-boy de l’an passé. On le trouve un peu gâté par son succès. Les émulsions en vogue et l’usage du siphon tout va : voilà ce qui vous attend chez Charles Bonnet-Bentz. Sa table claire sise à trois pas de la place Stanislas est sympathique, même si elle est bruyante le midi.
Il y a le gentil menu renouvelé chaque jour au déjeuner à 21 €, les serviettes en papier (elles se transforment en tissu le soir), le jeune service qui ne sait guère où donner de la tête. La cuisine où l’on s’active sous baie vitrée, délivre des mets finauds et dans le vent.
Œuf parfait avec émulsion de carottes, variation de tomates et mousse de mozzarella à l’huile de citron et miel, risotto (un Arborio un peu liquide et un peu diaphane) aux girolles, suprême de poulet de Loire grillé sur la peau avec ses poireaux frits et cuits, son émulsion (encore une !) de pommes de terre vitelotte, enfin jolie panna cotta au citron (sans gélatine) plaisent sans mal.
Même si l’on attend plus et mieux d’un élève de Briffard (aux Elysées du Vernet) et de Rouquette (au Park Hyatt Vendôme). Jolis vins au verre (comme le saumur champigny de Vatan au domaine des Hureau). Accordons-lui notre confiance – car on sait que le talent ne lui manque guère -, mais en le surveillant de près.
Cuisine savoureuse et très esthétique dans l’assiette. Rien ne manque. Subtilité des mariages . Le carte des vins au verre est excellente.
Ce n est pas exact
L’établissement décrit sur ce site est conforme à ce que j’ai ressenti.
Très déçu par la qualité du restaurant. J’ai pris le menu à 45 euros: le chef est désagréable et harcèle son équipe, plat de résistance servi froid et dégueulasse!! J’ai vu un rat se promener dans la salle…
L’établissement ne mérite pas du tout son prestige et sa réputation…
Je déconseille vivement.