Starvin' Joe

Isaac Lebowitz, peintre en devenir et gourmet passionné, a découvert pour nous une adresse de (bons) burgers. Suivons le…

Burgers © IL

La mode du burger, ça suffit: on est repu pour du bon! Le burger est le plat populaire de ces dernières années. On l’a vu apparaitre aux cartes des restaurants et brasseries en tout genre. Il y a aussi ces nouveaux « fast food » dans les quartiers branchés. de la capitale Ce concept est né avec Blend ou Big Fernand, les deux « burgers » qui se sont vus ouvrir des succursales suite à une demande effrenée (3 Blend et 2 Big Fernand qui tournent à la moissonneuse en plein centre de la capitale). Et puis Big Fernand ouvre prochainement à New York ! Starving Joe, le petit dernier de ces fast-food à la française, a ouvert depuis peu dans la rue de Charonne.

La façade © IL

« Starving » veut dire affamé. Rien de plus normal après ce shopping effectué dans ce petit centre de Paris. C’est effectivement un des coins les plus sollicités ces dernières années. Les habitants ont vus le changement opéré ces derniers mois avec pour des travaux pour des grands groupes qui emménagent dans la rue. Repetto, Isabelle Marant et Pain Quotidien, pour ne citer qu’eux. Pour ceux qui suivent les tabloïds : on avait vu le couple Jayz-Beyonce dîner avec Kim Chapiron et Romain Gavras un peu plus haut dans la rue chez Septime. Manuel Valls est un voisin… Mais revenons à Joe l’affamé, alléché par les odeurs d’oignon caramélisé et de viandes grillées vous rentrez maintenant chez Starvin’ Joe, le burger comme il faut : simple et bon.

L’ardoise du jour © GP

Pain maison, cheddar maturé anglais, viande de pâturage française acheté directement au producteur (bien meilleure que celle du Frog Burger voisin rue du faubourg Saint Antoine, « sélectionnée » par le boucher star Hugo Desnoyer ). Résultat, le burger fait mouche, il rappelle ceux goûtés à la grosse pomme. Grâce à un très bon « bun » maison, et à sa viande tendre et savoureuse. Les frites ne font pas de chichi, épaisse et très croustillantes. La sauce à base de ketchup/moutarde/mayonnaise à de quoi rendre jalouse ses meilleures homologues belges et le patron garde sa composition secrète. Mais on sait reconnaitre un assaisonnement judicieux et efficace surtout avec les fabuleuses frites. Jean Charles avait déjà expérimenté avec succès sa sauce et son pain dans le marché des Enfants Rouges Rue de Bretagne. Aujourd’hui il est chez lui et le fait savoir en refusant fermement la carte bleue. Peu importe, les prix sont attractifs pour des proportions généreuses. Le chicken burger vaut également le détour. Starving Joe ne propose pas de dessert pour l’instant. Mais ça ne saurait tarder…