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Au Crocodile

« Strasbourg: retour au Crocodile »

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Article du 10 décembre 2013
Gilbert Mestrallet, Ludovic Kientz, Phlippe Bohrer © GP

Gilbert Mestrallet, Ludovic Kientz, Phlippe Bohrer © GP

C’est toujours la grande maison du coeur de Strasbourg avec son service de classe, sa cave immense, sa cuisine au petit point, ses salles cossues, la vaste salle à manger avec sa fresque paysanne géante, ses petits salons du premier. Gilbert Mestrallet, 42 ans de maison et un titre de meilleur sommelier de France, assure la pérennité du lieu, tandis que le jeune Ludovic Kientz, formé ici à l’ère Jung, maintient le bon tempo classico-moderne qui sied si bien à la demeure.

Foie gras poêlé, choucroute imaginaire © GP

Foie gras poêlé, choucroute imaginaire © GP

Philippe Bohrer, qui a le don pour cumuler les affaires, sans perdre le sens du bon gout (il possède toujours son étoile à Rouffach , possède des Tables de Louise à Colmar, Strasbourg et Rixheim, a racheté Jules à Zimmersheim, vendant le fonds à une équipe italienne de talent) a su ici déléguer. De fait, tout ce qui se propose là en ce moment flirte avec les sommets. Mes compagnons de table – Patrice Carmouze et son acolyte de « A la bonne heure » de RTL, Régis Mailhot -étaient estomaqués d’apprendre que le Michelin ne donne qu’une seule étoile à cette maison qui en vaut au moins deux.

Grenouilles et maltascha © GP

Grenouilles et maltascha © GP

Des exemples? Le foie gras poêlé avec sa choucroute imaginaire, son écume de genièvre, ses fines prunelles en vinaigrette, les grenouilles en jambonnettes aux orties avec leurs maltascha (raviolis locaux) à la livèche, les splendides exercices sur le gibier (chevreuil en aigre doux à la feuille de datte Medjoul, lièvre en deux services, dont un pané en fine viennoise d’écorce d’orange, l’autre façon royale), le superbe mariage rustico-raffiné de la crépinette de pied de porc désossé à la truffe et au foie gras avec ses galettes de pommes darphin. Sur lesquels muscat de Pfaffenheim, clos Saint-Hune 2006 de Trimbach ou nuits saint georges les Porrets d’Henri Gouges 1978 font des accords admirables.

Crépinette de pied de porc © GP

Crépinette de pied de porc © GP

Les desserts (opéra café avec sa coque chocolatée façon peau de crocodile, « retour de vendange » avec sorbet au muscat avec crémeux de noix et mascarpone au thé fumé ou encore truffe chocolatée glacée) jouent la tradition unie à la création: voilà une grande maison au fait de son sujet.

Retour de vendanges © GP

Retour de vendanges © GP

Au Crocodile

10, rue de l'Outre
67000 Strasbourg
Tél. 03 88 32 13 02
Menus : 39 (déj., sem.), 72, 96, 139 €
Carte : 120-220 €
Horaires : 12h-13h30, 19h-21h30
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Fermeture annuelle : 24 juillet-8 août
Site: www.au-crocodile.com

A propos de cet article

Publié le 10 décembre 2013 par

Au Crocodile” : 1 avis

  • SCHMITT Bernard

    à l’attention toute particulière de M.Philippe Bohrer.
    Avant hier 13/02/2014 nous avons mangé au restaurant « Le Crocodile » Nous avons été invité, ma femme et moi, au moyen d’une carte cadeau de 200€, offerte par nos amis pour mon départ à la retraite. Grande joie et grand honneur. Connaissant le restaurant du temps de M.Emile Yung.
    Donc nous voilà rendu sur place après avoir pris rendez-vous en ayant indiqué que nous sommes possesseur de ladite invitation. L’accueil fut correct. Le temps que le personnel se mette d’accord à quelle table nous placer, nous voilà installés. La présentation du menu fut des plus succin, nous donnant une carte, l’une avec les prix, la seconde sans. Cela se fait en France. La serveuse se rattrape en nous mentionnant qu’il y a aussi une carte du jour sur la table. Nous faisons notre choix. Une personne du service se rend compte que la commande des apéritifs n’a pas été prise. Elle nous propose, nous passons commande. Je suis obligé de demander les amuse-bouche, qui sont mis sur la table bien plus tard que l’apéritif. Le repas en cours, le service revient à la charge avec la carte de désert , prétextant qu’il faut déjà faire un choix, du fait que la préparation de certains désert est long. Nous nous y soumettons et passons commande. Dès que j’eus terminé mon repas, Une personne est passée, me demander si c’était et est repartie avec mon assiette, laissant mon épouse manger toute seule devant son assiette. Le repas manquait de légumes et était tiède, le désert n’était accompagné d’aucune décoration originale. le décors parlons en. Il est plus que temps de changer la moquette et faire un effort sur la propreté. Nous sommes sortis avec la déception à la hauteur de la joie que nous avons eu de recevoir ce cadeau.
    M.Bohrer, vous ne méritez pas ce restaurant ni le renom qui l’accompagne. M.Pudlovski , M.Bohrer doit vous remercier bien vivement pour que vous le portiez à out de bras de cette manière et que vous risquiez ainsi votre réputation. Effectivement,avant d’y aller, nous lus vos commentaires afin de nous rassurer sur les prestations du « nouveau » propriétaire. Quelle déconvenue! Où est passé votre impartialité et votre jugement.
    Notre 45ème St Valentin fut un fiasco grâce a cette malheureuse prestation.
    Voyageant dans toute l’Europe, ce fut le pire « Grand » restaurant que nous avons fréquentés. Faites donc un stage en Belgique ou même maintenant aussi en Allemagne.
    Salutations très déçues
    B.SCHMITT

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